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Acouphène : témoignage
Témoignage d’acouphène disparu, de guérison, témoignage positif ou moins positif… Partageons nos... Voir la suite
Acouphènes unilatéral – vécu
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Acouphènes unilatéral – vécu
Bonjour à tous,
Je n’avais jamais eu de souci de santé de toute ma vie. Je ne suis jamais allé à un concert ni en boîte de nuit. Je suis un étudiant qui a toujours été sportif et studieux.
À mes 16 ans, alors que je faisais une séance de musculation, un acouphène est soudainement apparu dans mon oreille droite. Je l’avais remarqué, mais je me suis dit qu’il allait disparaître, comme tous ces acouphènes passagers qui ne durent que quelques secondes. Mais au fil de la journée, l’acouphène persistait, et mon audition diminuait jusqu’à une surdité totale de l’oreille droite. Des vertiges sont également apparus. Je suis alors allé aux urgences. On m’a retiré un bouchon de cérumen, ce qui m’a permis de récupérer les fréquences graves, mais celles des aigus étaient perdues. Je n’entends plus rien à partir de 4000 Hz.
Je suis retourné à l’hôpital une semaine plus tard, alors que mon audition ne revenait toujours pas et que l’acouphène était toujours là. Des traitements ont été tentés, sans succès.
J’ai vécu pendant six années avec cette nouvelle réalité, et je m’y étais habitué. L’acouphène ne me dérangeait pas tant que ça.<br data-start= »1229″ data-end= »1232″> Mais il y a 4 mois, j’ai pris un petit avion de 4 places non pressurisé. Lors de la descente, mon acouphène s’est brutalement amplifié, accompagné d’une nouvelle perte auditive.
Je vis très, très mal cette situation. L’acouphène m’empêche d’être heureux au quotidien. Je l’entends partout, tout le temps : pendant le sport, dehors, quand je travaille, quand je mange… Le soir, j’ai du mal à m’endormir, et je me réveille deux fois par nuit pour aller uriner, sans réussir à me rendormir ensuite.
J’ai commencé la sophrologie, qui m’apaise, mais seulement à court terme. Je suis appareillé avec un générateur de bruit blanc, un « masqueur d’acouphènes », mais il n’a que peu d’effet sur l’impact que l’acouphène a sur ma vie. Je ne prends plus de plaisir à manger, ni dans les choses simples du quotidien, au point que des idées noires commencent à m’envahir.
Je suis triste, profondément triste. Moi qui suis d’un naturel si joyeux, je ne me reconnais plus. J’ai une boule constante dans la gorge, qui ne part pas.
Je vais commencer un traitement antidépresseur dans une semaine, en espérant que la situation évolue.
J’espère chaque jour qu’un traitement contre ces maudits acouphènes verra le jour. Je suis étudiant en neurosciences, et si je parviens à poursuivre mes études malgré ce handicap, j’aimerais me consacrer à la recherche d’un traitement contre les acouphènes. Ce sera le combat de ma vie. Et si un jour un traitement voyait le jour, ce serait le plus beau jour de mon existence. Une véritable renaissance.
<strong data-start= »2762″ data-end= »2852″>
<strong data-start= »2762″ data-end= »2852″>Pensez-vous que l’habituation est réelle ? Peut-on vivre heureux avec des acouphènes ?
<strong data-start= »2855″ data-end= »2963″>Y en a-t-il parmi vous qui ont testé les antidépresseurs dans un cas similaire ? Qu’en avez-vous pensé ?
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Bonjour
Tout ce que vous évoquez me parle car j’ai vécu le même effondrement il y a 3 ans lorsque les acouphènes se sont installés , accompagnés d’une hyperacousie sévère. Mon médecin souhaitait me prescrire des anti dépresseurs suite aux anxiolytiques pris durant 3 mois. Je n’y ai pas eu recours car j’ai consulté un ORL et un neurologue à Paris qui m’ont prescrit des anti épileptiques . Cela m’a aidé à passer le cap le plus difficile mais ce n’est pas miraculeux. Je pratique la méditation quotidiennement pour m’apaiser. J’ai également un masquage avec des bruits adaptés. Je remonte la pente pas à pas.
J’ai pu m’entretenir au téléphone avec une personne qui avait eu des idées suicidaires; elle m’a confirmé que les anti dépresseurs l’avaient vraiment aidée ( elle était suivie par un psychiatre) et que l’habituation s’était faite. Je suis sur un groupe Watsapp et certaines personnes ont pris des anti dépresseurs ce qui leur a permis d’avancer. Je pense que c’est assez fréquent quand on est confronté à ce handicap.
Ce qui est important, c’est que vous arriviez à vous sentir mieux, à dormir. Je pense que les anti dépresseurs peuvent vous y aider . Et surtout, gardez l’espoir même si tout vous paraît sombre actuellement.
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