Que faire en cas d’urgence ?

  • lulu68

    Membre
    9 novembre 2018 à 2 h 33 min

    Comme disait acoudur il me semble, la psy te prescrira plus facilement le theralene.
    Tu arrives mieux dormir ou c esr tjs pareil avec le donormyl?

  • ikem

    Membre
    9 novembre 2018 à 16 h 26 min

    Après 3 jours de Dornomyl je trouve que je dors mieux qu’avant, même si quelques cours réveil par-ci par là. Je l’associe maintenant avec 1/2 bromazépam, j’ai laissé tombé l’alprazolam, je trouve ça plus efficace comme ça. J’ai essayé aussi le Dornomyl sans rien d’autre mais c’est plus assez suffisant en milieu de nuit d’où l’association avec le bromazépan.

    Sinon j’ai un question générale : Vous le preniez sur quelle durée vous le Dornomyl ? Sur la notice j’ai vu max 5 jours, mais une fois que je vais l’arrêter je vais de nouveau très mal dormir…

  • orion

    Membre
    9 novembre 2018 à 17 h 27 min

    Bonsoir,

    eh bien oui, la prise d’un somnifère, c’est sur une courte durée.
    5 jours pour le Donormyl.
    Je te l’avais dit plus haut.

    Après, justement, tout le monde se dit, comme tu fais : « je vais de nouveau très mal dormir… ».
    Et souvent, les personnes continuent de le prendre et c’est ainsi que peut s’enclencher une dépendance psychologique au médicament.
    Ça fait plus de deux ans pour moi… 🙁

    Si tu prends ton courage à deux mains, tu arrêtes le Donormyl au bout de 5 jours.

    Il y a un hors-série sur le sommeil de 60 millions de consommateurs ce mois-ci et ils expliquent bien tout ça.
    Et ils expliquent que certains médicaments sont à bannir (mélatonine et d’autres), que les benzos, c’est pourri car c’est très long à arrêter (et qu’ils donnent l’impression de bien dormir car les micro-réveils sont inapparents car on est dans le pâté).
    Fort heureusement, ils donnent les conseils pour mieux dormir. 🙂

  • triba

    Membre
    9 novembre 2018 à 17 h 30 min

    Salut Ikem,

    je prends du Donormyl depuis début Décembre 2017. 1/2 comprimé le plus souvent, je n’ai pas constaté de différence en prenant 1 comprimé entier. Je complète également parfois avec 1/4 de Lexomil ou bien 1 mg de mélatonine.
    Je ne connais pas ton âge mais il faut savoir qu’une utilisation prolongé du donormyl peut avoir pour conséquence de la rétention urinaire et ou de générer de la tension occulaire ce qui peut risquer à terme de générer un glaucome donc si conso sur longue durée, faire vérifier régulièrement la tension occulaire.
    Apparemment, ce sont les risques avec beaucoup d’anti histaminique de même classe.

  • triba

    Membre
    9 novembre 2018 à 17 h 34 min

    @ orion,
    Merci pour l’info, je pense qu’on va être beaucoup à l’acheter !
    Je n’aurai jamais lu autant de sujets scientifiques: le sommeil, les acouphènes, le cerveau, les neuro transmetteurs, les oreilles, la recherche…

  • lulu68

    Membre
    10 novembre 2018 à 23 h 39 min

    @ikem
    Le theralene peut se prendre sur une plus longue duree.
    Parles en à ta psy…
    Je n ai js eu de problème de dépendance à ce médicament.
    Par contre attention ca ouvre beaucoup l appetit.

  • ikem

    Membre
    11 novembre 2018 à 0 h 46 min

    Merci à vous de vos retours !

    J’ai encore une nuit sous Donormyl, je vais en profiter, je verrai comment j’arriverai à gérer ça après…

    Je discuterai de tout ça avec ma psy semaine pro.

    Le théralène et le Donormyl m’ont l’air quand même assez proche en ce qui concerne les effets secondaires (glaucome), durée de traitement, pas de dépendance pour les deux. Le donormyl m’a l’air cependant plus safe, mais peut être moins efficace aussi du coup.

    J’ai parcouru très rapidement le magazine 60 millions, pas de surprise, ils conseilles les méthodes naturelles à base de plantes/relaxation, c’est bien sûr la chose en faire pour des problèmes de sommeil que je qualifierais de “basique” et ponctuel comme le surmenage/jet lag/stresse occasionnel/autre que j’oublie, mais ça devient vite moins efficace pour des problèmes plus poussés qui ne se seront malheureusement pas soulagés par une simple tisane de valériane, bon je grossi le trait mais il y a de ça. Après le magazine a le mérite de bien expliquer et bien informer du fonctionnement des différents médoc dans l’ensemble.

  • acoudur

    Membre
    11 novembre 2018 à 5 h 13 min

    J suis a 70 gouttes de théralènes faut vérifier sa pression oculaire mais comme les oreilles les yeux fonctionnent mieux avec certain compléments alimentaires éviter,la vitamine A si on est fumeur j prends juste omega3 pas de pb l avantage du théralène si on est un gros fumeur ca évite la toux en plus j ai méme réussi a arréter alcool avec
    car t es sur de dormire bien dormire=stress au plus bas acouphène diminué au max sauf si tu fais des cauchemars au début

  • lulu68

    Membre
    11 novembre 2018 à 10 h 24 min

    @acoudur
    70 gouttes, tu n es pas dans le cirage le lendemain?
    J etais au max à 20 gtes, j etais bien shootee.

  • orion

    Membre
    11 novembre 2018 à 10 h 52 min

    @ikem

    J’ai parcouru très rapidement le magazine 60 millions, pas de surprise, ils conseilles les méthodes naturelles à base de plantes/relaxation, c’est bien sûr la chose en faire pour des problèmes de sommeil que je qualifierais de “basique” et ponctuel comme le surmenage/jet lag/stresse occasionnel/autre que j’oublie, mais ça devient vite moins efficace pour des problèmes plus poussés qui ne se seront malheureusement pas soulagés par une simple tisane de valériane, bon je grossi le trait mais il y a de ça.

    Oui, l’acouphène étant une douleur, l’acouphène étant intrusif, c’est bien difficile de dormir et de baisser son anxiété.
    J’ai eu, à un moment, des douleurs de déafférentation car un chirurgien m’avait malencontreusement coupé un nerf sensitif, je ne dormais plus du tout. C’est la même chose pour l’acouphène (à peu près).

    En revanche, pour ma part, je ne disqualifie pas du tout la relaxation.
    C’est un outil qui a une bonne efficacité si on l’utilise systématiquement.
    Pendant toute mon hyperacousie, j’utilisais la respiration profonde (apprise au yoga) et je peux te jurer que ça m’a bien aidé. Si ça joue sur, disons, 30% de ton anxiété, c’est déjà ça de gagné. Quand on est anxieux, en fait, on ne respire plus bien. Donc, forcer son corps à retrouver une respiration équilibrée, ça détend tout (corps, cerveau).
    En ce temps-là, je prenais rarement des anxios ou un somnifère. Je dormais souvent mal, ceci dit. 😀

    Ces derniers temps, mes acouphènes ont augmenté (je pense que c’est du à la baisse de ma TRT hyper). Au coucher, je m’allonge sur le dos, je respire profondément lentement plusieurs fois (abdominal/pulmonaire) et quand je sens que j’ai sommeil, je me mets sur le côté et je m’endors (je n’arrive pas à m’endormir sur le dos, grr…). Eh bien, je peux te dire que si des gens avaient les acouphènes que j’ai, ils ne pourraient pas s’endormir, même avec les médicaments que je prends (j’ai un peu de Lysanxia et un peu de Théralène). Je dis ça car il m’est arrivé de ne pas réussir à m’endormir malgré les deux médicaments.
    Je ne me souviens plus du pseudo de celui qui t’a conseillé l’ORL à Lyon, Raphael je crois, il conseille la cohérence cardiaque. Ça l’a aidé pour l’hyperacousie. J’ai vu une vidéo du docteur Servan-Schreiber, ça règle ta respiration sur ton rythme cardiaque. il faut la pratiquer avec un spécialiste. Je n’ai jamais fait, mais ça m’a l’air vraiment bien. D’ailleurs, c’est utilisé par des psys et sophrologues spécialisés en acouphène.

    Si je t’incite à «éviter» de rentrer dans le cercle vicieux des médicaments (contrairement à d’autres :-D), c’est que je constate plusieurs choses «positives» chez toi (oui, façon de parler !) :

    – ton acouphène casse-pied est récent. Il a donc potentiellement encore des chances de disparaître.
    – il est probablement du à la prise de médicaments qui provoquent des acs (normalement, l’arrêt des médicaments fait que l’ac rentre dans l’ordre. Normalement, hein, ensuite, le mystère de l’acouphène étant…)
    – tu écris qu’il baisse très bas parfois. Pour ma part, je trouve ça positif. Il faut te concentrer là-dessus. Psychologiquement, on va se dire : aïe ! mon acouphène monte très haut, au secours. Mais tu peux aussi et surtout te dire chouette il me fout la paix ! Tu vois ce que je veux dire ? Nous devons tous chercher les signes positifs. C’est une question de positionnement psychologique. Ce n’est pas naturel chez l’être humain, nous avons plutôt tendance à remarquer les trains qui n’arrivent pas à l’heure. Et le gros boulot, c’est de se concentrer sur ce qui va. (Je sais, ce n’est pas facile).

    Concernant le Théralène, il contient un neuroleptique. Il faut le savoir (c’est peut-être pour cette raison que ton médecin n’a pas voulu te le prescrire). Le Donormyl, à ma connaissance, non.
    Je me demande si le Théralène ne va pas être un jour viré du marché, à vrai dire, il y a eu des abus inadmissibles (des générations d’enfants ont avalé du neuroleptique… :()
    Tous les médicaments anxiolytiques et somnifères doivent être pris sur une courte durée. C’est dommage, mais c’est comme ça.

    Les benzos créent une accoutumance et une tolérance si on dépasse la durée admise (donc, le patient doit augmenter les doses pour avoir le même effet). Pour les arrêter, c’est long (tu as vu ce que dit la spécialiste dans l’article : 1 an !).
    Dans les syndromes de sevrage provoqués par les benzos, il y a acouphène et hyperacousie…

    Les somnifères créent parfois une dépendance psychologique. Et, dans ce cas-là, il faut les arrêter très progressivement aussi. Je peux te dire que je mets beaucoup de précaution pour arrêter ma petite dose de Théralène, car je prends le risque, après des longs mois de prise, de me retaper des… insomnies si je l’arrête trop vite.

    J’avais lu un article très intéressant que je ne retrouve plus : normalement, dans le cas de douleurs chroniques, le médecin ne devrait pas donner de béquille médicamenteuse (sauf courte prescription s’il y a de trop fortes douleurs ou crise d’angoisse), il doit donner au patient les outils pour gérer soi-même son état. Il existe des techniques qui, malheureusement, ne sont pas proposées en première intention aux personnes souffrant d’acouphènes invalidant et d’hyperacousie.
    Dans mon cas, il y a eu TCC, hypnose et TRT hyper. Aucune des trois n’est médicamenteuse ! 🙂
    De l’autre côté, ma médecin généraliste a sans doute eu pitié et m’a donné anxiolytique et somnifère.

    Quand je vois que certaines personnes accèdent à un centre anti-douleurs, comme Lulu, ça me parait très bien. Je pense que les équipes spécialisées ac et hyper devraient avoir la même approche (gestion de la douleur).

    Bon, voilà. Ensuite, tu fais ce que tu veux avec les médicaments et, surtout, ce que tu peux.

    Courage. 😉

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