Avis sevrage Deroxat et Clotiazétam après 2 mois de traitement

  • blendman

    Membre
    1 août 2017 à 11 h 02 min

    salut Mily

    Il y a quelques erreurs et approximations sur ce sujet.
    Et certaines réponses qui t’ont été faites peuvent même être dangereuses.

    Il faut se renseigner sérieusement avant de dire à quelqu’un d’arrêter son AD ou son anxio. Je sais que beaucoup de personnes arrêtent n’importe comment et parfois sans conséquence (ils sont chanceux). Mais pour 20 à 30% de la population ça peut être très problématique, voire dangereux.

    Un arrêt trop rapide en quelques semaines (ou pire, brutal en quelques jours) d’un anxio (benzodiazépine) peut être très dangereux ! C’est un déferlement de glutamate dans le cerveau et dans le corps, avec des risques comme les symptômes de sevrage prolongé ou maladie type SLA !

    Je pense que vous connaissez tous ce que donne l’excès de glutamate : ça abîme voire brûle les récepteurs et même les neurones. C’est très dangereux d’arrêter un Ad ou un anxio sans savoir ce qu’on fait.

    Certaines choses à ne SURTOUT PAS FAIRE :
    – enlever 1 bille d’un AD, ça ne marche pas tout simplement parce que les billes ne sont pas toutes dosées de la même manière, il y a même des billes qui ne contiennent pas de produit actif, c’est juste pour que ça pèse toujours le même poids ! Renseignez-vous auprès du labo qui produit le médicament, ils vous l’expliqueront. En plus, c’est gastro-résitant pour être diffusé pendant la journée. Oui, arrêter un AD peut-être très compliqué !
    – arrêter en quelques semaines en coupant approximativement le comprimé (benzo) et en enlevant 1/4, puis 1/2, puis 3/4, etc… c’est problématique car approximatif. En plus, ça peut être trop rapide et donc poser des problèmes.

    Alors, Mily, tout d’abord, on ne fait pas 2 sevrages en même temps. On commence en général par l’anxio, puis, 2 à 4 mois plus tard après avoir complètement arrêté l’anxio, si on est stable (c’est à dire sans symptômes de sevrage), on peut envisager de sevrer l’AD.

    Avant de commencer ton sevrage, on doit connaître :
    – ton Anxio (pour connaître la demi-vie, et l’équivalence), ta dose, les heures de prises, le nombre de mg.

    Tu as dit :

    je prends 1/2 comprimé le matin et 1 entier le soir c’est du 5mg pour le clotiazétam (veratran), pour le deroxat 20mg je prends 1/2 comprimé chaque matin.

    – donc tu prends : 7.5 mg de veratran par jour (2.5 mg le matin et 5 mg le soir) + 10mg de deroxat le matin.
    – équivalence : 10 mg de veratran correspondent à 5 à 10 mg de valium.
    – Demi-vie : c’est très important, c’est le temps pour éliminer la moitié de la molécule. Il faut environ 5 demi-vies pour éliminer complètement la molécule.
    Demi-vie du veratran : environ 4 heures. C’est une demi-vie très très courte (comme le seresta). Peut-être faudrait-il envisager la substitution avec une demi-longue (lysanxia).

    Conseil de sevrage :
    – avec Veratran : diminuer de 3% tous les 7jours, par titration (dilution dans 100 ml d’eau, tu enlèves 3 % de ta dose restante et tu bois le reste)
    – substitution avec du lysanxia en équivalence (demi-vie longue), plus confortable. Stabilisation sur 4 semaines, puis sevrage 5% 9j par exemple

    Quelques questions :
    – as-tu des symptômes de manque, notamment à partir de 14 ou 15h par exemple ?
    – as-tu dû augmenter ta dose depuis le début, récemment ?
    – Comment est ton sommeil ?
    – comment est ta journée ?

    Pour te sevrer correctement et avoir les meilleurs conseils qui soient, je te conseille de t’inscrire sur ce forum-ci, dédié au sevrage des benzos, ad et somnifère :
    http://soutienbenzo.forumgratuit.org/

    (je suis inscrit sous le pseudo Jomax dessus ;)).

    Les gens qui vont t’aider sont très calés en sevrage, ils ont aidé des dizaines de personnes (et en ont certainement sauvé quelques unes !)

    Cependant, es-tu certaine de vouloir te sevrer tout de suite ?
    Pour un acouphénique ou hyperacousique, la question se pose. Car les acouphènes ou l’hyper peuvent augmenter pendant un sevrage et même après, pendant 1 à 2 ans.
    Ça dépend des gens.

    Picolo-san :

    Tu sais, il existe des anxio à 5 mg, il y en a même à 50 mg ;). Ça dépend de la puissance de la molécule. Par exemple, le témesta est très puissant donc, ça va de 0.5mg à 7.5 mg (jusque 10mg grand maximum par jour).
    Tout dépend de la benzo. Il existe un système d’équivalence, même si ça reste toujours des données sur lesquelles on se base, puis ensuite, on doit ajuster.

    – quelques exemples d’équivalence (on constate qu’il y a jusque 50 mg, tout simplement, c’est lié à la puissance de la molécule) :
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 1.00 mg de Clonazépam (Klonopin, Rivotril)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 11.00 mg de Bromazépam (Lexotan, Lexomil)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 50.00 mg de Chlordiazépoxide (Librium, Librax)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 30.00 mg de Clorazépate (Tranxène)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 20.00 mg de Diazépam (Valium, Novazam)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 3.00 mg de Estazolam (ProSom, Nuctalon)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 3.00 mg de Loprazolam (Dormonoct, Havlane)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 2.00 mg de Lorazépam (Ativan, Témesta)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 3.00 mg de Lormétazépam (Noctamid, Noctamide)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 20.00 mg de Médazépam (Nobrium)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 40.00 mg de Oxazépam (Serax, Serenid, Serepax, Séresta)
    1.00 mg de Alprazolam (Xanax) = 30.00 mg de Prazépam (Centrax, Lysanxia)
    etc

    J’ai conçu spécialement une application-web pour aider à calculer les % et paliers pour le sevrage de benzo ou d’AD :
    http://electrotracks.free.fr/aide/

    Dans le menu “conversion/benzo conversion”, vous avez aussi une petite application qui permet de connaître les équivalences entre benzo, c’est très pratique pour la substitution par exemple avec du lysanxia ou du valium.

    Note sur le psy :

    Ton psy n’y connais rien, il n’est pas médecin ne l’écoute pas

    C’est vrai et c’est faux 😉

    Un Psychiatre est médecin qui a fait une spécialité en psychiatrie. Il est médecin puisqu’il peut prescrire des médicaments, ce qui n’est pas le cas d’un psychologue.

    Par contre, les psychiatres s’y connaissent assez mal en sevrage, en général, ils vont beaucoup trop vite.

    (source : http://soutienbenzo.forumgratuit.org/t590-liste-des-symptomes-site-australien-et-anglais-et-video-sur-la-crise-de-manque#178642)

    Comment fonctionne une benzo (anxio) ?

    Pourquoi a-t-on des symptômes avec les benzos (pas uniquement pendant le sevrage d’ailleurs, on peut même en avoir lorsqu’on prend une benzo normalement, si on est en manque par exemple (dose insuffisante)).

    Voici les effets communs à presque toutes les benzos :
    1. Amnésiantes : qui favorisent la perte de mémoire
    2. Anxiolytiques : qui agissent contre l’anxiété
    3. Sédatives et hypnotiques : qui induisent le sommeil et réduisent les douleurs
    4. Myorelaxantes : qui décontractent les muscles
    5. Anticonvulsivantes : qui traitent ou préviennent les convulsions

    La plupart de ses effets viennent du neurotransmetteur gaba, qui calme le cerveau et ralentit l’information (relaxant)
    Le glutamate lui est un neurotransmetteur qui excite et accélère l’information.

    Une benzo vient se placer sur le récepteur à gaba (enfin, à coté) et lui permet de poursuivre son effet relaxant (le récepteur reste ouvert et le “chlore” peut passer).

    Réaction de notre cher cerveau
    Or, le cerveau n’aime pas qu’on le modifie, il essaie de réagir :
    – soit il produit moins de gaba
    – soit il ferme des récepteurs à gaba (tout le récepteur : donc, gaba, benzo, alcool etc, ne peuvent plus s’y accrocher)
    – il peut créer de nouveaux récepteurs à glutamate
    – enfin, peut être qu’il augmente la production de glutamate aussi.

    Donc, la benzo trouve moins de récepteurs à gaba, tout comme notre gaba naturel. Et le glutamate lui est un peu plus présent.

    On doit donc augmenter les doses pour avoir les mêmes effets : ça s’appelle la tolérance, être en manque, etc…

    De plus, une des hypothèse serait qu’il arrive que le cerveau se “bloque”, dans certains cas : il empêcherait alors sa propre plasticité. Il ne pourrait plus évoluer ou plus aussi vite que d’habitude.
    Autrement dit, les récepteurs à gaba n’évoluent plus, ils restent fermés et les récepteurs à glutamate sont plus nombreux. De plus, le glutamate peut aussi s’accumuler ainsi dans le cerveau.

    Lorsque tu arrêtes la benzo (l’anxio), que se passe-t-il ?

    Tous les effets induits par le médoc s’arrête et donc l’inverse peut se produire :
    1. Amnésiantes : tu ne retrouves pas la mémoire, mais tu te mets à plus cogiter, voire tu peux avoir des idées intrusives (des souvenirs qui refont surface et sont pénibles)
    2. Anxiolytiques : tu es plus anxieux, irritable, inquiet, sensation d’oppression
    3. Sédatives : tes douleurs se réveillent, sont même parfois plus fortes qu’avant
    3. hypnotiques : tu as du mal à dormir, tu deviens hypervigilant à beaucoup de choses (cerveau trop en alerte)
    4. Myorelaxantes : tes muscles se contractent, sensation de brûlures, contractures…
    5. Anticonvulsivantes : tu es plus tendu, il est possible que les diffusions d’informations (électricité, nerveuses) soient même déréglées

    C’est pour cette raison qu’on n’arrête pas brutalement une benzo dans certains cas, mais qu’on fait un sevrage progressif très lent.
    Ça permet au cerveau de se réadapter à la normalité en douceur.

    Sinon, que se passe-t-il si on arrête brutalement une benzo (quelques jours ou quelques semaines) ?
    – la benzo favorise/augmente l’inhibition du neurone : en gros, elle vient se placer sur le récepteur du neurotransmetteur à gaba (pas au même endroit, mais à coté), le gaba est le neurotransmetteur qui “calme”.
    – le neurotransmetteur excitateur (le glutamate) est donc “contenu” ou ralentit.

    De plus, pendant la prise de benzo, on se rappelle que le cerveau tente de réagir :
    – soit il produit moins de gaba
    – soit il ferme des récepteurs à gaba
    – il créé des récepteurs à glutamate
    – il produit plus de glutamate, parfois.

    Lorsque tu arrêtes brutalement, le neurotransmetteur glutamate n’est plus contenu, et devient alors excessif (il y en a beaucoup d’un coup). En plus, le système “gaba” fonctionne moins bien car le cerveau a essayé de contrer les effets de la benzo.

    Donc, un sevrage rapide c’est une déferlante de glutamate dans le cerveau et partout. Car des récepteurs à gaba se trouvent dans beaucoup d’organes : cerveau, intestins, coeur, rein…).
    Il faut le temps que le corps et le cerveau se régule.

    Hors, en excès, le glutamate est toxique pour les neurones (il les brûle en quelques sortes). Et comme il y a beaucoup de glutamate dans le cerveau, le cerveau est “hyperexcité”, on ressent tout beaucoup trop fort, d’où tous le symptômes.
    Si c’est un arrêt brutal, vraiment trop rapide, ça peut conduire à une “destruction” d’une grande partie des récepteurs à gaba voir à glutamate. Le glutamate s’accumule donc dans le cerveau et c’est alors le risque de maladie neurologique comme la SLA.

    De plus, des récepteurs à gaba, il y a en a partout dans le corps humain : cerveau, intestin, coeur, rein…
    Donc si on arrête brutalement, tout part en vrille et ça peut même être dangereux.

    CONCLUSION

    C’est pour toutes ces raisons qu’on n’arrête pas brutalement une benzo, mais qu’on devrait TOUJOURS faire un sevrage progressif et lent, pour que le cerveau se réhabitue tout doucement et baisse ses niveaux de glutamate et réouvre les récepteurs à gaba.

    Note :
    il y a des hypothèses identiques concernant les acouphènes et l’hyperacousie : un excès de glutamate qui endommagerait les récepteurs à glutamate et à gaba liés au système auditif.

    L’excès de glutamate est responsable de beaucoup de maladie neurologique (sla par exemple).

    Mily :
    n’hésite pas à me contacter si tu veux plus d’infos sur le sujet, même si je ne suis pas hyper calé, j’ai commence à connaître un petit peu ;).

  • mily

    Membre
    1 août 2017 à 11 h 52 min

    Bonjour @blendman

    Contente de te lire, olala ça fait peur tout ça (SLA) …

    Je ne ressens pas de manque particulier, comme on pourrait l’être en cas de sevrage tabac par exemple, mais je me sens moins alerte justement, assez fatiguée tout le temps en train de bailler. L’esprit un peu léthargique au fur et à mesure des jours. Avec une sensation de gêne dans le cerveau, ça s’embrouille, et une gêne au niveau de la vue aussi. En fait, je crois que je me sens tout simplement droguée. C’est la raison pour laquelle je souhaitais arrêter progressivement.

    Je prends le traitement depuis 2mois et je n’ai jamais augmenté la dose. Mais cette nuit, j’ai eu comme un étourdissement et un pic d’acouphène qui lui a duré bien 1h. Du coup, je ne sais pas vraiment comment faire avec ces médicaments. :-/

    Toutes ces informations sont très intéressantes @blendman, je te remercie. je ne manquerais pas de revenir vers toi !

  • piccolo-san

    Membre
    1 août 2017 à 11 h 54 min

    Salut @blendman et merci pour tes infos, pour les équivalences notamment. Moi j’ai fait bien plus que 3% par semaine mais j’en prenais peu (1 xanax 0.25/j) et j’ai commencé min sevrage 4 semaines après le début des prises. Et ça se passe bien, je finis cette semaine. J’ajoute que j’ai également pris des bourgeons de figuier qui améliore les sevrages, peu importe lesquels. Par contre je n’ai jamais dis qu’il fallait arrêter brutalement je ne sais pas si tu sous entendais cela. Pour finir, il y’a un point ou je ne suis pas d’accord, c’est la substitution de médicament, ça peut être dangereux et provoquer des symptômes de sevrage, il faut garder le même jusqu’au bout. Enfin j’ai une question: penses-tu que je pourrais boire de l’alcool bientôt ou il va falloir que j’attends des mois?

  • blendman

    Membre
    1 août 2017 à 14 h 56 min

    Salut Piccolo-san

    Par contre je n’ai jamais dis qu’il fallait arrêter brutalement je ne sais pas si tu sous entendais cela.

    non, pas du tout, rassure-toi, je n’ai pas sous-entendu ça. C’était une remarque générale en fait. En plus, toi, tu as bien préciser qu’il fallait faire du 3% si possible par semaine et tu as entièrement raison, il faut se sevrer très lentement pour éviter les problèmes ;).

    Pour finir, il y a un point ou je ne suis pas d’accord, c’est la substitution de médicament, ça peut être dangereux et provoquer des symptômes de sevrage, il faut garder le même jusqu’au bout.

    En fait, ce n’est pas moi qui ait inventer ça ;).
    je ne fais que suivre les recommandations de l’HAS (haute autorité de santé) et du professeur Ashton, qui a sevré des centaines de personnes dépendantes des benzodiazépines, dans sa clinique ;).

    Cependant, je pense aussi que si on peut garder la même molécule c’est mieux. Mais parfois, c’est impossible. la personne a trop de symptômes et le sevrage est impossible. Elle doit alors substituer sa molécule avec une demi-vie plus longue.

    C’est ce qui est préconisé par l’HAS pour certains sevrages, mais en général, c’est lorsque le sevrage est délicat ou plus difficile.
    C’est vrai que ça semble mieux de rester avec la benzo d’origine si ça se passe bien sans trop de symptômes ;).
    Mais si c’est trop dur, comme ça peut être le cas avec une benzo à demi-vie courte ou si tu as pris des benzo pendant plusieurs années, là, la substitution peut-être conseillée.
    Dans beaucoup de cas, les personnes qui substituent avec du lysanxia voient leurs symptômes largement diminuer et le sevrage se passe alors plus facilement semble-t-il.
    C’est en tout cas les résultats des statistiques des sevrages des professeurs Ashton et sur le forum d’aide au sevrage des benzo.

    Par contre, il faut faire attention avec la substitution, ça ne se fait pas non plus n’importe comment, il faut le faire au moins en 4 semaines, en enlevant par exemple 1/4 de sa dose et en la remplaçant par 1/4 de la nouvelle molécule (avec équivalence).

    Pourquoi substituer avec une demi-vie longue (lysanxia ou valium) plutôt que rester sur une demi-vie courte (témesta, xanax, lexomil…), pour certaines personnes ?
    Tout simple pour éviter les symptômes de sevrage entre les prises avec une benzo à demi-vie courte.
    Comme la demi-vie est plus longue, on est mieux “couvert” par la benzo toute la journée et on ressent moins les symptômes de manque entre les prises. En plus, les personnes peuvent aussi baisser plus vite.

    Certaines personnes qui ont pris du xanax, témesta, lexomil etc.. très longtemps (5 à 15 ans) ont déjà des symptômes de manque avant même de commencer un sevrage. Dans ce cas, la substitution peut les aider à améliorer la qualité de vie pendant leur sevrage, qui devrait aussi mieux se passer.
    Mais c’est un choix à faire.

    Ton cas est particulier, car tu n’en as pas pris longtemps mais surtout vraiment très très peu, heureusement pour toi ;).
    0.25 mg de xanax /j c’est vraiment peu, donc c’est sans doute aussi pour cette raison que ça se passe bien pour toi. En plus, tu fais peut-être aussi partie des chanceux pour qui le sevrage se passe sans problème.
    Ce n’est pas étonnant d’ailleurs que tu n’aies presque pas senti d’effet sur tes acouphènes et ton hyperacousie, car je pense que ta dose était trop faible pour avoir un effet vraiment présent.
    Mais tant mieux, car ça t’a aussi permis de te sevrer sans trop de problème et visiblement assez facilement.
    Après, peut-être que les bourgeons de figuier que tu prends t’aident pendant ton sevrage.
    Tu prends autre chose comme complément ?

    Moi, quand j’ai pris 1mg de témesta en février 2017 (équivalent 0.5 mg xanax)/j. Et bien, au bout de 3 semaines, je ressentais déjà des symptômes de manque…
    J’ai tenté un 1er sevrage en mars 2017 (au bout de semaine) et les symptômes de manque étaient tels que j’ai dû reprendre ma dose entière et me stabiliser 3 semaines.
    Mon second sevrage a aussi été un échec, pourtant, j’ai fait 3% tous les 7j et j’ai tenu 2 mois. J’étais arrivé à 0.80 mg, j’ai dû remonté à 1mg puis 1.5 mg 3 semaines plus tard.
    Je suis encore à cette dose-là, et je n’ai pas tenté un autre sevrage pour le moment. Je me “stabilise”.
    Mon problème est que pour moi, le témesta baisse mon hyperacousie et un peu mes acouphènes. Donc, lorsque je tente un sevrage, mon hyper devient insupportable…

    Enfin j’ai une question: penses-tu que je pourrais boire de l’alcool bientôt ou il va falloir que j’attends des mois?

    je sais qu’il faut éviter pendant la prise de benzo.
    Il te reste combien à sevrer de mg de xanax?

    En général, si ça se passe bien (sans symptômes), je pense qu’il faut laisser au moins 1 mois pour voir s’il n’y a pas de soucis avec le sevrage.

    Je vais me renseigner et je viendrai poster un message ici pour te répondre plus en détail si tu veux ;).

  • piccolo-san

    Membre
    1 août 2017 à 16 h 16 min

    Merci d’avoir pris le temps de répondre. Oui je prends un autre complètement, des bourgeons de mélèze en macerat tout comme le figuier. Mais c’est pour la micro circulation j’ai l’impression que ça m’aide pour mes migraines. Honnêtement tu devrais tenter le figuier ça peut t’aider, et en plus ça calme ton système nerveux donc même ton hyperacousie pourrait s’améliorer. Aucun effet indésirable. Ça reste léger mais ça aide je pense même un tout petit peu. Il me reste 2-3 jours de xanax, juste une mini (mais vraiment petite) croquette, ça doit faire 5% du comprimé. Pour l’alcool je vais voir, je ne suis pas un buveur quotidien mais j’avoue qu’une petite cuite me ferait envie^^.

  • orion

    Membre
    1 août 2017 à 19 h 54 min

    @mily

    « d’ici peu je vais faire une thérapie avec une psychologue. »

    C’est bien, je trouve. 🙂
    Trois mois et quelques après mon arrivée de grosses acouphènes et hyperacousie douloureuse l’année dernière, ma généraliste m’a fait entamer une TCC.
    La psychologue TCC (non spécialisée acouphène) me donne un premier exercice à faire entre les deux séances, à la maison.

    À la fin de l’exercice… plus d’acouphène.
    L’arrêt n’a duré que 15h, mais j’en reste toujours très impressionnée !
    Je me suis demandé si elle n’était pas marabout. ;-D

    J’ai eu un autre palier d’évolution (définitif, ce coup-ci !) : baisse des acouphènes et de l’hyper.
    Voilà, ça avance. Et l’ORL me laisse entendre que la TCC (et hypnose) jouent peut-être pas mal dans mon évolution.

    @blendman (et pour tous)
    Ma première hyperacousie est arrivée (sans acouphène) à l’arrêt de l’Effexor.
    Syndrome de sevrage.
    J’ai le souvenir que l’arrêt avait été trèèès progressif, mais c’est intéressant d’apprendre qu’il n’a peut-être pas été suffisamment progressif.

    En ce temps-là, j’avais été envoyée chez un neurologue qui avait dit que ma dépression n’était pas soignée, c’est pour cela qu’il y avait ce syndrome de sevrage (je prenais l’Effexor depuis plusieurs mois, voire un an, suite à un deuil difficile).

    re @mily :
    je pense qu’on arrête les anxiolytiques et les antidépresseurs sur conseil médical.
    Vois ! Même sous conseil médical, mon arrêt de l’AD a pas mal chié dans la colle.
    Parfois, il faut écouter le médecin qui vous recommande de continuer.

  • radi

    Membre
    2 août 2017 à 0 h 19 min

    Hello

    1/ deroxat :
    pas de dependance
    un syndrome de sevrage a l’arrêt chez certains (impression bizarre, cp de blue) mais qui passe au bout de maxi 1 mois

    donc si ça t’aide n’arrête surtout pas – 6 mois de TTT

    2/ le veratran ( ou autre benzodiazepine , c’est un classe d’anxiolytique) risque de dépendance, stt qd c’est pris a dose importe et 1/2 vie courte comme le veratran , et après 3 mois d’utilisation

    donc a diminuer MAIS si ça t’aide tu as un peu le temps d’autant plus que tu prend 3 fois rien niveau dosage

    NB1: Vous me faites rire sur le forum, vous essayez des medocs hors amm avec tous les risques que ça comporte des fois que ça marche et vous pétochez pour de banals antiD et anxiolitique que prend votre grand mère depuis 30 ans.

    NB2: deroxat coupe svt la libido, fait prendre du poids …. mais pas toujours

  • radi

    Membre
    2 août 2017 à 0 h 22 min

    Nb effexor : c’est celui qui est le plus chiant a arreter, il fait des syndrome de sevrage aussi. c’ets aps qu’on est accro mais on est svt pas biena l’arret, c’est pas qu’on est pas soigné mais qu’il faut que le cerveau reapprenne a fonctionner sans. Ca le fait pas chez tout le monde. Mystère.

  • lyonnais

    Membre
    2 août 2017 à 1 h 41 min

    @mily

    est ce que je peux te poser quelques questions: à quel dosage as tu commencé Deroxat et à partir de combien de temps as tu ressenti des effets? As tu toujours été à 10 mg? Et au niveau de la prise, tu dois le prendre à heure fixe ou simplement le matin peu importe l’heure?

  • mily

    Membre
    2 août 2017 à 10 h 04 min

    @lyonnais
    j’ai commencé le deroxat à 10mg – à partir de 1 semaine j’ai été prise de crise d’angoisse terrible (je n’avais jamais vécu cela auparavant) avec la sensation que je perdais la raison, du coup j’ai eu droit à l’anxiolitique en complément. Je dois le prendre le matin au petit déj.

Page 5 sur 6

Connectez-vous pour répondre.