Déficit d'inhibition latente

  • Déficit d'inhibition latente

    Publié par admin le 3 décembre 2014 à 21 h 54 min

    Bonjour à tous,

    J’ai déjà évoqué cette notion de déficit d’inhibition latente sur le blog l’année dernière (inhibition latente ou inhibition cognitive latente, c’est la même chose).

    Jusqu’à cette date, je n’avais jamais creusé cette idée.

    Je vous invite à lire la page Wikipedia sur l’inhibition latente.
    Extraits :

    L’inhibition latente décrit la capacité à filtrer les stimuli de l’attention, c’est-à-dire prêter moins attention à ce à quoi on est habitué.

    C’est un processus inconscient, sauf chez certaines personnes souffrant d’un “déficit d’inhibition latente”. Un individu doté d’une inhibition latente moyenne est capable de “mettre de côté” des informations cognitives superflues, tels le tic-tac d’une horloge, une odeur ou encore certains détails visuels. À l’inverse, un déficit d’inhibition latente empêche l’individu de s’habituer à la plupart de ces informations cognitives et l’oblige à prêter attention à de plus nombreux détails, entraînant parfois des phénomènes de “saturation” d’informations.

    On dénombre 35, 8 % de la population mondiale présentant des troubles d’inhibition latente.

    (mais sur ce point aucune référence n’est fournie, donc chiffre à prendre avec des pincettes… plus d’un tiers de la population, c’est très élevé. En l’état, ce pourcentage n’a pas de sens.)

    Depuis j’ai pas mal réfléchi à cette fameuse “inhibition latente” et il me semble évident que je souffre d’un déficit en la matière depuis toujours. Ce n’est donc pas, dans mon cas, apparu “suite à un choc post-traumatique ou psychologique (tel un accident ou une forte dépression)”. J’avoue que j’aurais préféré, car difficile d’imaginer trouver une solution à quelque chose qui est présent depuis la naissance.

    Bref, pourquoi est-ce que je pense souffrir d’un manque d’inhibition latente ? Parce que j’ai souvenir d’un tas d’anecdotes depuis mon enfance. Et en particulier, liées à l’audition. Peut-être même exclusivement liées à l’audition en fait !

    Exemples :

    Je ne pouvais pas dormir si une montre se trouvait dans la pièce, même cachée sous une couverture au fond d’un tiroir à l’autre bout de la pièce.

    Quand j’allais chez des amis chez lesquels se trouvait une pendule à l’autre bout de l’appartement ou de la maison, idem, j’étais obligé de la bloquer, sinon avec le tic-tac c’était nuit blanche assurée.

    De même, lorsque je suis entré au lycée, nous avions classe dans des locaux tout neufs, avec une VMC dont le son était assez net. Plusieurs élèves s’en sont plaints le premier jour, mais à la fin de la journée plus aucun n’y faisait attention. Sauf moi… Et j’ai mis plusieurs mois à parvenir à ne plus vraiment l’entendre en permanence.

    Est-ce que parmi vous certains pensent avoir un problème comparable en terme d’inhibition latente ? Histoire de voir s’il y a quelque chose à faire, parce que le lien avec les acouphènes chroniques me semble évident…

    wehn a répondu il y a 10 années 3 Membres · 5 Réponses
  • 5 Réponses
  • wehn

    Membre
    7 décembre 2014 à 0 h 41 min

    Salut Admin,

    Apparemment, tu avais une ouie très fine et très sensible. Mais pas seulement. Ta façon de percevoir certains éléments spécifiques, semble, elle-même, ultra-sensible.
    En général, lorsque la chose qui nous ennuie, s’éloigne de nous, nous n’y pensons plus. Parce que la chose, étant écartée de la vue de proximité, s’écarte aussi, du coeur, qui n’en ressent alors plus aucune crainte.
    Ta sensibilité est de l’ordre de “l’ultra”, parce que la crainte, ou le problème, perdure, jusqu’à ce que, tu constates, que tu le domine complètement.
    La majorité des gens, se suffisent à éloigner physiquement d’eux (c’est à dire de leur yeux) le sujet de douleur. Et la douleur se réduit ou disparait.
    Pour les êtres ultra-sensibles, tout se passe, non au niveau des yeux, de la vue (donc de l’apparence), mais au niveau du coeur et des émotions profondes.
    Pour réduire voir anéantir, cette ultra-sensibilité, il faut un peu de temps, et beaucoup de courage. Du temps pour regarder en face, pourquoi l’on est ultra-sensible, à une chose et pas une autre. Et du courage pour affronter la vérité qui va sortir de cette analyse.
    Par contre, si la personne, désire juste, étouffer provisoirement, son ultra-sensibilité, il faut alors que cette personne, s’accorde plus de temps de plaisir que de charges quotidienne. Car le plaisir, annule beaucoup de maux, de douleurs, de choc émotif ou de blocage. Ce qui nous plaît, ne nous fait plus peur. Mais au contraire, nous apaise.

    La science appelle cela de l’hyper-sensibilité, et cette hyper-sensibilité, découle en général, d’un premier choc émotif, que la personne, un jour, aurait subit, dans sa vie. Et ce choc aurait été vécu avec une grande violence psychologique. Tellement grande que la personne l’enregistre, dans son coeur, comme étant un choc, à ne plus jamais revivre, dans sa vie. Ainsi, dans le coeur, le processus de détection du mal, est engendré. Et où que la personne aille ou se trouve, ce processus s’exécute avec une incroyable efficacité, jusqu’à ce que la personne, décide, un jour, de l’arrêter. Et ce processus de détection du mal à éviter, est un programme qui rend la personne, ultra-sensible, au moindre risque, qu’elle pourrait encourir. La personne devient alors un détecteur de risques à éviter. Et le détecteur… plus il est sensible, et plus il est efficace…
    Ce programme réagit comme un anti-virus d’ordinateur. Certains anti-virus sont sensibles et d’autres, moins. Ainsi, dans la vie, certaines personnes sont plus sensibles que d’autres, suivant le degré de dégâts antérieurs, que le corps à constaté lors des chocs dit “premiers”. Les premiers chocs sont toujours les plus marquants. Mais heureusement, il est possible de rendre ces chocs, non traumatisants, par le simple procédé, de la compréhension des choses et de l’acceptation.

    Deux solutions donc existent. Celle de l’étouffement. Et celle de l’affrontement, par le procédé de la compréhension et de l’acceptation.

    Pour ma part, je n’étouffe jamais rien. Parce que cela revient toujours en surface, et ce, toujours aussi, au moment où nous sommes le plus vulnérable.
    Le mieux est donc l’affrontement. Oui, ça fait mal une bonne fois pour toutes, mais ça libère aussi, au finale, une bonne fois pour toute.

    En ce qui concerne le cas des tics-tacs de l’horloge, voici ce que je peux te présenter :
    L’horloge, représente le temps. Et qui dit temps, dit début de temps, et fin de temps. Le tic-tac, en soit, rien qu’en lui-même, est un son, INVASIF ET AGRESSIF. Pourquoi ? Parce qu’il, annonce, toutes les secondes, que le temps nous domine, et qu’un jour, il nous aura. Que nous ne sommes donc pas libres, puisque nous sommes esclaves, du temps.
    Et ceux qui aiment la liberté et qui en ont conscience, n’aiment donc pas entendre les tics-tacs du temps qui passe, sans leur demander leur avis.
    Cette présentation est d’ordre général. Ensuite, pour une explication plus appropriée a la personne, il est indispensable, de connaître, le vécu personnel, de cette personne.
    Mais sois donc rassuré, Admin, les solutions existent ^-^ Il suffit juste de les vivre…
    Et je suis sûre que le pourcentage qui a été chiffré, n’est pas faux… parce que beaucoup de gens, sans le savoir, ont ce genre de processus, enclenché, en eux, pour des tas de situations différentes ou similaires.
    Mais le plus important est de savoir, que les solutions toujours, existent ! ^-^

  • admin

    Organisateur
    8 décembre 2014 à 20 h 24 min

    Merci @wehn pour cet avis encore une fois très clair et descriptif 🙂
    Il y a là matière à réflexion.
    L’angoisse liée au temps et à la mortalité me parle. Je suis également il est vrai quelqu’un de viscéralement attaché à la liberté (petite blagounette : on appelle ça un “ultra-libéral” de nos jours 😉 ), et ce depuis mon plus jeune âge.

    Ceci dit, tu pars du principes que cette inhibition fonctionnait normalement à la naissance et que “quelque chose” est arrivé, qui l’a déréglée et a entraîné le déficit observé (donc que ce serait acquis). Mais on peut aussi penser que dans certains cas, et le mien pourrait en faire partie puisque aussi loin que je me souviennes j’ai pu constater ce que je décris, le déficit d’inhibition est présent dès la naissance (donc c’est inné). Une question purement biologique et plus particulièrement neurologique, donc. Et dans ce cas, que faire ?…

  • wehn

    Membre
    9 décembre 2014 à 1 h 34 min

    Salut Admin le grand épris de liberté !! ^-^

    Je t’en prie ^-^ C’est toujours un grand plaisir pour moi de fournir de l’entre-aide ^-^

    Dans les cas innées, il existe plusieurs solutions. Certains vont voir des maraboutbout ^-^ pour chasser la sorcellerie responsable de ce mal acquis depuis la naissance, ou un hypnoboubou… bref… des solutions que je ne préconise en aucun cas. Et je dis bien, aucun.

    Du point vue scientifique, le plus judicieux, serait d’avoir recours à deux choses.
    La première serait de commencer un traitement d’or colloïdal, parce que l’or colloïdal, est capable, de nettoyer la MEMOIRE CELLULAIRE. Et sans mémoire cellulaire, il n’y a plus d’empreinte innée.
    La seconde étape concommittante, serait la réeducation sentimentale des neurones, par le moyen des émotions fortes. Car seules les émotions fortes, sont capables de réimprimer avec force, les nouvelles cellules nettoyées. Il ne faut jamais laissé une cellule nettoyée vide. Car elle se ré-remplierait vite avec d’autres sentiments et émotions pourtant non désirés, mais dont la présence, les environnent. Par exemple, lorsque nous sommes en public, si nous nous laissons aller, nos cellules, vont alors vite emprunter, le comportement, des autres cellules, des autres personnes qui nous entourent. Ainsi, si subitement, l’un croise ses bras devant les autres, d’autres croiseront aussi, subitement, leurs bras… et ainsi de suite. N’oublions pas que nous sommes fait de 79% d’eau, et d’électricité. Ainsi, tous champs magnétique qui nous entoure, nous perturbe, d’une manière ou d’une autre. C’est pour ça qu’en présence d’autrui, nous sommes parfois capables, de ressentir si une personne, nous aime bien ou pas. Il n’y a aucun instinct là dedans. Ni magie. Nos cellules ressentent juste les ondes électromagnétiques extérieurs qui leur viennent en face. C’est d’ailleurs ainsi que communiquent la race animale. La race humaine elle, est dotée de la paroles, c’est pourquoi, elle privilégie la parole. Cependant, la parole de l’autre, peut être un mensonge, alors que ses ondes, quelles qu’elles soient, ne POURRONT JAMAIS mentir. D’où, l’importance, de savoir, retrouver, nos capacités par les ondes électromagnétiques.
    Sinon, une réalimentation importante en minéraux et produits naturels, aident obligatoirement, les cellules du corps, à aller mieux et ainsi, à combattre mieux, toutes sortes de maux.

    En vérité, les minéraux nous sauvent de beaucoup de maux physiques. Et avec ces terres déminéralisées, ces engrais chimiques dans toutes nos assiettes… NOUS NE PERMETTONS PLUS à notre corps, de correctement, faire face à toutes les agressions du quotidien…
    L’or est un minéral dont nous sommes tous composés. L’argent aussi. Le cuivre, le zinc, le cobalt, le quartz etc etc.
    Dans la Bible, il est même écrit que Dieu nous créa à partir de la poussière… et cette poussière est certainement, la poussière de minéraux ou d’étoiles (certainement pas la poussière de notre poubelle !!). Ces deux poussières sont identiques. Car dans les étoiles il y a des minéraux et, les étoiles, en vérité, sont faites de minéraux. Grosso modo, sans minéraux, il n’y a pas d’étoiles, donc pas de planètes.

    J’espère que ce peu d’infos pourra t’aider Admin. Je pense sincèrement qu’avec ces deux méthodes là concomittantes, tu pourrais aller mieux, de ce point de vue là. Certains ont réussis, nous aussi, nous le pouvons. ^-^

  • reaper

    Membre
    11 décembre 2014 à 20 h 17 min

    @wehn,

    C’est toujours un plaisir de lire tes longues réponses argumentées :). En ce qui me concerne je n’ai pas souvenir de ce phénomène mais plutôt d’avoir un sens “sur” développé au niveau de l’audition et de l’odorat. Je ne pense pas qu’il y ai un lien direct avec les acouphènes et hyperacousie mais sait-on jamais. Après tout, l’hyperacousie semble être liée à une suractivité des IEG et des neurones donc tout reste plausible.

  • wehn

    Membre
    13 décembre 2014 à 22 h 17 min

    Salut Reaper ^-^ !
    Ha oui ! Malheureusement, mes réponses sont toujours très longues… j’essaye d’en faire de plus courtes possibles, mais je crois qu’en fait, je suis addicte aux réponses longues… ^w^” hihihi ! Alors dans la vie courante à l’oral… tu imagine !! Un vrai moulin à paroles à énergie libre et sans fin !! Ouais… ça craint… ^w^”
    Mais avec moi, au moins, on ne s’ennui jamais !! J’ai toujours un truc sérieux à partager ou une blague déconnectée à sortir ! Les acouphènes… c’est dur dans le silence…
    Mais saches que moi aussi, ça me fait vraiment plaisir de lire tes messages Reaper !! ^-^ Je suis toujours contente quand quelqu’un de bien à quelque chose à dire, même un coup de gueule, qu’importe, du moment que c’est sincère !

    Tu vois, je remarque un critère étrange qui nous unis, nous les acouphéniques et autres. Tu étais hypersensible aux sons, avec un développement surpassant celui de la moyenne général, et trop tôt dans ta vie aussi, étrangement, tu as eu ces souffrances aux oreilles… Free aussi était hypersensible aux sons délicats et il aimait beaucoup donc la musique. Moi aussi j’étais hypersensible comme vous. J’entendais des sons que la moyenne n’entendait pas. Et donc, la musique dans mes oreilles et dans mon coeur, avait donc une saveur des plus délicieuse… car je comprenais chaque note… Elle me parlaient toutes… Aujourd’hui c’est finit… Mais ça me force à voir la vie autrement et à penser aussi à ceux qui ont des problèmes dans leur vie. On apprend rien dans la vie, quand on à tout et que rien ne nous manque… Alors j’essaye d’apprendre à relativiser, et à mieux vivre avec ce que j’ai, et pour ce que j’ai perdu, je me dis que j’aurais pu perdre pire… La maladie aide à nous rendre sensible à ces choses et ces gens, qu’autrefois, on ignorait…
    Alors voilà un point commun pour nous. En plus des problèmes de circulation…
    Donc je sais que tu as raison Reaper. Notre suractivité des IGE et des neurones, combinée aux attaques de toxines alimentaires et autres en surnombre, et au cycle de vieillesse naturelle, ont aidés avec force, à nous créer, nos actuels souffrances ORL. De ça, je n’en ai aucun doute.
    Mais pour autant, faut pas qu’on baisse les bras. Car notre ami Randal va bientôt nous publier un article sérieux, sur les avancées en matière de stimulations électrique, pour atténuer les acouphènes. Je ne sais pas si cette méthode aide aussi au niveau hyperacousie… mais je l’espère…
    Sinon, en attendant, soignons-nous déjà avec une bonne hygiène alimentaire, morale aussi (faut sortir ou faire des choses qui nous apporte du bonheur, c’est très important) et prendre les compléments alimentaires appropriés à nos cas.
    C’est bientôt Noël Reaper ^-^ Même si c’est dur de voir du monde à cause de nos oreilles, je te souhaite quand même, autant que possible, que tu puisses passer un bon et joyeux Noël avec les tien, d’une manière ou d’une autre !!
    Prends bien soin de toi Reaper et à très bientôt !! Au plaisir de te lire autant de fois que tu voudras lâcher des messages ici !! ^-^

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