Salut,
Je suis nouveau hyperacousique depuis 2 mois et je partage ton sentiment. J’ai aussi des acouphènes mais pas aussi puissant que les tiens.
Au début, je ne quittais plus mon casque antibruit (découvert sur le wiki de oreille malade) mais je me rendais compte que je nourrissais mon hypervigilance et ma maladie par cette surprotection que à un point les 2 se confondaient.
@oliviero c’est normal que tu te protèges, tu ne dois pas te culpabiliser (ma soprhologue me le répète grave çà, c’est notre maladie, c’est pas nous qui avons péter un cable) dessus trop néamoins il faut que tu apprends à faire la différence entre hypervigilance et l’hyperacousie. Le premier est déclencher par le muscle tenseur de notre oreille, le syndrome du lapin qui détalle à grand V, te rend anxieux, te fais faire un pas à reculant, c’est lui, c’est sa faute en général. La maladie hyperacousie au contraire va nous user très vite au bruit, nous donner mal à la tête, nous mettre dans le cirage, nous faire mal. On va réellement le sentir que notre cerveau souffre. L’autre ce sera surtout physique comme manifestation (le pire que j’ai eu avec mon cerveau c’est lorsqu’il voulait que je bouge plus en me donnant le tournis au moindre bruit que je faisais).
L’hypervigilance est très différence la maladie et peut créer des symptômes très cruel en fonction de la personne plus que la maladie elle même parfois (en tout cas, c’est mon cas). L’orl m’a dit que notre cerveau l’utilise pour se protéger du bruit sauf que c’est une vraie connerie de sonnar militaire qui essaie d’identifier tout les ennemis du coin.
Affronte au moins le bruit de tes proches, lorsque tu te sens dans allez dans le cirage tu prend congé en prévenant à l’avance. Je sais qu’on culpabilise, j’ai aussi une belle famille que j’ai rendu visite le mois dernier. Mais cette visite m’a permis de faire la différence entre la peur et la maladie au moins. J’ai pu supporter leur bruits sans prendre de xanas tout les jours pendant mon petit séjours chez eux. Je n’avais pas peur de leur bruit, je souffrais juste. (bon leur machine à lavée digne de la fusée Ariane par contre c’était non direct).
Oui il m’arrivait de na pas pouvoir participer à des repas car mon cerveau avait besoin de repos mais je revenais le soir manger quand j’allais mieux. J’ai également compris que j’avais besoin d’élargir mon répertoire sonore petit à petit avec cette expérience. (ca m’a fait chier car e flageler j’aime pas çà mais même les orls n’ont que çà comme thérapie sonore mais avec un appareil qui coute les yeux de la tête)
Bref pour résumé, on ne pourra pas s’empêcher de se protéger mais nous ne devons pas abuser et fuir même les situations tolérable car sinon notre cerveau va pas les affronter (ou s’ajuster) après cela ne veut pas dire passer 4h par jour au téléphone avec ton fils si çà t’use. Non, faut du repos. Mais c’est vraiment important que tu différencie ta peur (c’est musculaire on y peut rien, juste la shooté pour la tranquillisé) et la maladie (détermine ton répertoire sonore et voir si tu peux l’élargir à faible dose ou pas).
Après question de trouver une compagne ou pas, dis toi que toute ne seront pas forcément des fêtardes, il y a en a qui aime le calme aussi. Te ferme pas la porte dessus.
Désolé si je sonne super optimiste mais ce n’est pas vraiment vrai car lorsque j’ai des moments noirs, j’ai envie de quitter ma superbe compagne patiente pour devenir Hermite. Ma sophrologue m’a dit que çà arrive à tout le monde et dans notre cas c’est compréhensible faut qu’on désarmorce notre bombe interne tant qu’on peut et le courage.
On a bien sur tous des limite, on s’isole à un moment ou un autre (je vis dans ma chambre et ventilo en bruit blanc… vivement que je déménage dans un nouvel appart où j’aurai pas l’impression de vivre avec mes voisins) Juste temps à autre pense à t’exposer pour tester les bruits (oui c’est pas évident moi aussi j’ai pas envie mais force de constater qu’il y a une différence sur certain bruits quand même, tandis d’autre resteront mes bêtes noirs).
Courage et désolée d’avoir été si long. J’ai encore du mal à résumé simplement mon point de vu sur nos maladies.