Conseils aux nouveaux et plus anciens.

  • Conseils aux nouveaux et plus anciens.

    Publié par gastines le 26 juillet 2017 à 18 h 09 min

    Après plus de 10 ans de sifflements divers voici, à mon sens, les meilleurs moyens pour dompter ses acouphènes. Je suis désolé pour les nouveaux, mais ne comptez pas trop sur les médicaments pour soulager vos maux et encore moins les supprimer. La seule règle d’or sera de vous y habituer. C’est ma thérapie comportementale qui n’est pas très différente de ce que vous pourrez lire par ailleurs, sauf à insister sur le point 11°.
    1° Dès l’apparition prendre RV chez l’ORL pour effectuer les examens qui conduiront à en découvrir la cause et tenter de les guérir. Sauf cas particuliers, très peu de chance 10 % ?
    2° En parler le moins possible et ne pas s’attendre à trop de compréhension de la part de l’entourage. On vous dira souvent « j’en ai aussi ». Vivre avec sans en parler souvent.
    3° Ne pas les écouter (les acouphènes). Facile à dire et dur à faire. C’est-à-dire : Chasser non pas le bruit, mais les pensées qui s’y rapportent, dès qu’elles apparaissent, donc s’y arrêter le moins possible. Passer à autre chose. Au début, c’est impossible, mais si on fait l’effort, on arrivera à la longue, dans quelques semaines à moins ressasser.
    4° Ne rien changer à ses habitudes, sauf évidemment éviter les zones de bruit intense.
    5° Rechercher les relations, plus de vie sociale, d’occupations, voir ses amis, s’en faire le plus possible, sortir.
    6° Faire du sport, chercher celui qui convient : Sur la bicyclette vous y penserez moins ou concentré sur un objectif. Compléter avec le stretching, le yoga, le tai-chi et la méditation (là les acouphènes seront bien présents mais la méditation obligera à penser à autre chose).
    7° Etre seul le moins possible ou dans le silence sans activité bien précise, se trouver une lecture ou musique modérée.
    8° Travailler sur son ordinateur pour distraire ou déplacer son attention. Mais ne pas trop traîner sur internet pour chercher une solution aux acouphènes.
    9° Passer les meilleures nuits possibles, jusqu’à prendre un médicament léger ou moins si on n’y parvient pas seul : régularité du coucher, pas d’énervement avant et musique douce ou bruit de fond (pluie, mer, oiseaux…). Il existe des appareils pour ça.
    10° Consulter un psychiatre s’il faut une pharmacie plus lourde, en cas de déprime.
    11° Enfin et peut-être dès le départ et, en tous cas, dès qu’on aura compris que les médicaments ne servent à rien, se faire appareiller avec un générateur de bruit. C’est sans doute couteux, mais il ne faut pas hésiter à voir un bon spécialiste audioprothésiste. On peut parfois obtenir une aide du bureau d’aide sociale en Mairie. C’est peut-être mon meilleur et dernier conseil.

    reaper a répondu il y a 4 années, 4 mois 4 Membres · 8 Réponses
  • 8 Réponses
  • lyonnais

    Membre
    26 juillet 2017 à 18 h 25 min

    Pour les médicaments, je pense que ça vaut le coup d’essayer au début. Plus on est jeune, plus on supportera les médicaments. De plus, on peut toujours faire des expérimentations en associant plusieurs médicaments, compléments etc… Perso je les ai depuis 7 ans et je regrette de ne pas avoir tout fait au début, de m’être résigné trop tôt car une vie d’acouphène c’est long. Surtout quand on commence à 18 ans.

  • expertas

    Membre
    26 juillet 2017 à 19 h 00 min

    S’habituer quand tu n’en peux plus et que tu penses sérieusement à faire une connerie, fu hein…

    En plus y’a des médocs qui peuvent vraiment fonctionner et la recherche avance. J’ai que 17 et donc s’habituer pour garder à vie, jamais! Mais tes astuces peuvent aider en attendant.
    Dans mon cas, je n’ai jamais écouté de musique trop forte ni rien, jamais été dans un festival, boîte de nuit, concert ou autre du genre, l’audition étant beaucoup trop précieuse à mes yeux… et je me tape un trauma à cause d’un accident imprévisible et idiot à 15 ans.
    Mon seul espoir est dans la recherche et les médicaments.

  • lyonnais

    Membre
    26 juillet 2017 à 20 h 00 min

    Il a pas tort, il faut garder son calme. Je ne connais pas ton acouphène mais essaye de te calmer tant que tu peux, de te fixer sur tout ce que tu aimes dans la vie et que tu ne veux abandonner pour rien au monde. Serre les dents, l’acouphène met à l’épreuve ta résistance nerveuse mais c’est une épreuve que tu peux passer. Dans l’immédiat, je pense que tu pourras le diminuer avec les médicaments existants, surtout si tu as jamais rien essayé. Déjà ça te soulagera. Ensuite, si tu as du mal à dormir, il faudrait veiller à restaurer le sommeil avec des somnifères. Perso la mélatonine et les médicaments somnifères anti histaminique en vente libre m’avaient bien aidé. En Belgique, tu peux avoir du Rivotril sans ordonnance spéciale (En France il est classé comme stupéfiant) , simplement en demandant gentiment à ton généraliste, ça pourrait déjà t’aider dans l’immédiat.

  • expertas

    Membre
    26 juillet 2017 à 20 h 19 min

    Le truc le plus dur c’est que mon ac gâche mes rêve et que des fois j’imagine que je le garderais à vie sachant que je n’ai que 17 ans. Limite si je l’avais cherché en écoutant longtemps de la musique forte je l’aurais cherché mais là c’est pas le cas du tout.

    Rivotril sevrage infernal non? J’aimerais bien tester les anti-épileptiques mais personne veut m’en donner…

    Ceci me donne de l’espoir.

  • lyonnais

    Membre
    26 juillet 2017 à 20 h 30 min

    Tu ne sais pas si tu l’auras toute ta vie, il peut disparaitre, diminuer (ce qui arrive assez fréquemment). De la même manière tu peux finir dans un fauteuil roulant demain soir. Rien n’est jamais acquis, en bien ou en mal. Pour le Rivotril, tu peux moduler ta consommation, ne le prendre que huit gouttes maxi et sur qq mois au plus. Si pas d’effets au bout d’un ou deux mois tu peux arrêter. Pour le sevrage, il faut le faire correctement. Beaucoup de gens ont des problèmes avec les médicaments parce qu’ils s’en servent mal. Le sevrage du Rivotril c’est une goutte de moins tout les quinze jours et tu peux prendre de la mélatonine pour aider au sevrage surtout si tu le prends le soir.Comme tu es jeune, du fait de la plasticité neuronale plus forte dans un cerveau en évolution, ton acouphène a plus de chance de s’atténuer avec le temps. Et le fait que tu n’es pas de surdité, donc que ton audition soit en bonne état est une bonne chose, très bonne même! Je vois un bon pronostique pour toi, et c’est pas pour te faire plaisir que je te le dis, c’est juste parce que c’est évident.

  • lyonnais

    Membre
    26 juillet 2017 à 20 h 31 min

    Donc le bureau des pleurs, c’est bon, on ferme. 😉

  • expertas

    Membre
    26 juillet 2017 à 20 h 36 min

    💊

  • reaper

    Membre
    21 novembre 2019 à 0 h 50 min

    Je le répète le rivotril n’a aucun impact sur les acouphènes… Il est utile aux hyperacousiques pour diminuer les douleurs centrales.
    Un acouphène ce n’est rien comparé à une vie avec de l’hyoeracousie sévère, regarde les témoignages de nicko, nono ou même laurent…et relativise sur ta situation…

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