Traitement de l’hyperacousie
Parlons traitement de l’hyperacousie dans ce groupe dédié à tous les traitements de l’hyperacousie .
Besoin de soutien et témoignages
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Besoin de soutien et témoignages
Bonjour à tous,
Après 2,5 ans d’errance médicale j’ai besoin aujourd’hui d’échanger avec des personnes, qui ont été ou qui sont encore patient pour un cas qui ressemblerait au miens.
Je dois bien admettre que je n’avais aucune idée dans quelle discussion poster mon message… Acouphènes, hyperacousie, vertiges, tout cela fait partie de mon quotidien.
En 2021, j’ai reçu une branche sur le crâne, quelque peu sonnée c’est passé après une demi-journée allongée, je n’y ai pas prêté attention, aujourd’hui encore je me demande si c’est l’origine. En tout cas, c’était une année où toutes mes planètes s’alignaient, je sortais de combats personnels, tout me souriait, j’étais la personne la plus radieuse et déterminée du périmètre.
Quelques semaines après, je commence à faire des vertiges après des activités physiques et dans le même temps, carrément des malaises, et ce uniquement en sus … d’orgasme.
Je ne prends pas vraiment au sérieux mes symptômes qui sont à ce moment-là « un peu drôles » du fait du contexte. Mais au final les activités, la chaleur et le stress me provoquent de plus en plus de vertiges, de matins à me réveiller en ayant l’impression d’être bourrée, de lipothymies en me levant… et des malaises de plus en plus récurrents.
Bref un an après je vois un ORL (non chir) spécialiste dans les vertiges, l’audiométrie semble à peu près ok, les tests cliniques vestibulaires sont ok, alors il me fait un scanner et trouve une fistule de la fenêtre ovale. Il me redirige vers une orl chir qui me refait les mêmes tests cliniques, RAS. En parallèle, je vois un cardio, un neuro, un angio, « Tout va bien » sur base d’IRM.
Chaque jour je perdais de l’énergie, mon moral en prime. J’étais affaiblie, je devais jongler avec ces jours de vertiges qui mènent constamment à des périodes terribles d’hyperacousie, en parallèle d’acouphène et de gêne régulière, de plénitude etc…
La nouvelle ORL me prescrit de la kiné vestibulaire. Je venais de quitter un emploi pourri (qui n’a absolument pas aidé dans mes symptômes) pour la création de ma boîte et cette nouvelle après 1.5 ans de symptômes de plus en plus impactant au quotidien m’a redonné une pêche considérable.
Mais rebelotte, les symptômes en hausse, l’énergie en baisse…
Aujourd’hui je suis sous anti dépresseur, depuis avril je suis à bout (à la suite d’une bronchite les acouphènes et hyperacousie sont présents 90% du temps sauf la nuit). J’ai arrêté la kiné après en avoir discuté, cela me faisait plus de déclanchement que de bien.
J’ai revu mon ORL en la suppliant d’enlever cette piste qu’est la fistule. La fistule n’ayant pas été retenue du fait d’une partie des symptômes qui ne correspondent pas. Mais une autre partie (plus faible) correspond tout de même. Maintenant, elle est d’accord pour m’opérer, en attendant, à moi de demander plusieurs avis ORL.
J’ai un rdv en septembre très loin de chez moi chez un ORL qui fait partie d’un Institut Otoneurochirurgical mais il me prend en consult’ externe, alors en parallèle j’attends une réponse pour être accueillie dans un autre centre un peu plus proche de chez mois (délais 6 à 9 mois de réponse).
Aujourd’hui, je suis clairement à bout, j’ai d’ailleurs encore en travers de la gorge la remarque de l’ORL qui avant de me proposer l’opération à voulu me diagnostiquer une dépression, oui elle est là, depuis avril, mais pas avant. Elle est là à cause de tout ces maux et aujourd’hui je n’en peux plus de me battre contre la pathologie, de faire semblant de vivre avec elle, d’être diminuée pour tout, faible et en mauvaise forme, de passer des journées à être allongée et à pleurer, de vouloir vivre normalement jusqu’à temps que l’oreille me cri de sa présence…
J’ai un peu déballé tout ça, j’en suis navrée et merci aux personnes qui ont lu jusqu’au bout.
Au-delà de rechercher des personnes qui pourraient avoir les mêmes symptômes que moi, je cherche avant tout des personnes avec qui échanger sur toute la question de l’errance médicale, de vivre avec une pathologie au quotidien qui épuise, de pouvoir gérer la maladie et inclure ses proches dans son combat sans que cela ne les impacte.
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