Hyperacousie améliorée par l’ivresse ?

  • Hyperacousie améliorée par l’ivresse ?

    Publié par kam75 le 22 août 2019 à 20 h 04 min

    Bonjour à tous,

    Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai des acouphènes intenses ainsi qu’une hyperacousie que je qualifie de modérée localisée sur l’oreille gauche uniquement depuis un traumatisme sonore survenue fin février 2019.

    Depuis que j’ai eu mon traumatisme, j’ai, bien malgré moi, adopté un mode de vie ultra-stricte : aucune exposition au bruit, plus de concerts/boîtes de nuits, pas même de ciné, et surtout… plus d’alcool (qui augmentent les acouphènes fois 10).

    Cependant, j’ai dû être ivre que 3 fois depuis février, et à chaque fois j’ai pu constater que mon hyperacousie me gène moins pendant l’état d’ivresse.
    Exemple, aujourd’hui il y avait le pot de départ d’un collègue. Quand je suis arrivé dans la salle, les rires des gens me faisait un peu mal à l’oreille, mais dès que j’ai commencé à être ivre, ça allait mieux.

    Quand je suis rentré chez moi je me suis senti un peu moins agressé par les bruits des transports également.

    Est-ce que vous avez constaté ça aussi ?

    Je pense vraiment qu’il y a une piste à étudier. Les médecins nous disent qu’il n’y a rien pour guérir l’hyperacousie donc c’est malheureusement à nous de trouver comment s’en sortir.

    Je crois personnellement qu’il y a un lien entre hyperacousie et peur/stress/psychologie. A cause du trauma, l’oreille est déréglée au point de nous avertir d’un danger sonore qui n’en est pas vraiment un (vu que des rires par exemple ce n’est pas quelque chose qui fait mal aux oreilles quand on a une audition normale).
    Et bien quand on est ivre peut-être que cette barrière de danger diminue.

    C’est pour ça que la sophrologie est censée guérir l’hyperacousie : on dit qu’en adoptant des techniques de relaxation, on peut faire en sorte (en gros) à faire comprendre à l’oreille qu’il n’y a pas à s’inquiéter.

    Je serais curieux de savoir si d’autres hyperacousiques ont pu constater ça et surtout, est-ce que les hyperacousiques sévères ressentent une amélioration en état d’ivresse ou est-ce qu’il n’y a que des hyperacousiques légers/modérés qui constatent ça ?

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 8 mois 3 Membres · 2 Réponses
  • 2 Réponses
  • triba

    Membre
    23 août 2019 à 10 h 11 min

    Salut,

    Voici un début de réponse à ta question, l’alcool agit en tant qu’agoniste des récepteurs Gaba ce qui procure cette sensation de mieux être et est un agoniste du glutamate, neuro transmetteur “excitateur” d’où un ressenti moins exacerbé de tout un ensemble de choses, les anxiolytiques jouent également sur ces deux pôles. C’est là où il faut faire attention, notamment dans le contexte boite de nuit + alcool, on ressent moins l’agression du bruit fort cependant cela ne l’empêche pas de d’endommager l’oreille interne.

    La sophrologie et autres techniques de relaxation sont censées procurer les mêmes résultats mais sans action chimique.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 août 2019 à 13 h 32 min

    T’as compris le truc kam, une fois le dérèglement de la chaîne auditive faite c’est le cerveau ensuite qui pose problème et c’est lui qui bloque certaine fréquence(c’est comme ce brûler quand on est gamin hay ça fait mal, l’information rentre dans le cerveau et ne part plus) celon moi c’est ça le problème de l’hyperacousie…. tout rentre dans une certaine partie du cerveau qui ensuite se méfie…. le mieu reste donc de le leurrer celon moi mais c’est compliqué…. si t’aimes la musique tu peux essayer la musique à un volume normal(defois l’amour de la musique peux prendre le dessus sur lhyper)

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