Importance de l’environnement

  • Importance de l’environnement

    Publié par bernardcapel le 13 novembre 2019 à 10 h 05 min

    Avez-vous remarqué ou êtes-vous sujet à des changements d’intensité ou de nature des acouphènes en fonction de l’environnement sonore?

    Personnellement j’ai expérimenté un terrain de tennis couvert par une  bulle gonflable qui est un endroit avec une grande résonance et là mes acouphènes ont décuplé.

    Dans une voiture mes acouphènes sont plus forts,

    Quand je fais du sport mes acouphènes sont plus forts, plus de travail circulatoire dans le cerveau?

    Dans le RER (80 db) mes acouphènes sont plus forts.

    J’en viens à la conclusion que qui dit acouphènes dit une proportion d’hyperacousie même si dans mon cas c’est faible.

    Je porte un appareillage qui relève les aigus : ré-éducation, mais dans un environnement bruyant le remède n’est-il pas pire que le mal?

    Retours d’expérience bienvenu.

    bernardcapel a répondu il y a 4 années, 5 mois 2 Membres · 2 Réponses
  • 2 Réponses
  • triba

    Membre
    13 novembre 2019 à 18 h 05 min

    Hello,

    Je suis également sujet à des changements d’intensité de mes acs, des fois sans raison apparente dans la journée.

    En revanche, un environnement bruyant augmente les acs, et ce avec ou sans bouchons. Les pièces où le son résonne, les trajets en voiture (bruit de roulement des pneus notamment) et l’excitation ou le sport augmentent également mes acs ou leur perception.

    Pour la réaction au bruit, je le traduis par le fait que les acs sont la résultant d’une sur-activité électrique du cortex auditif qui est déréglé ou endommagé et qu’au delà d’un certain volume de son, le système s’emballe un peu plus.

    Que ce son parvienne au cortex par les oreilles ou par conduction osseuse.

    Quand au sport ou les états d’excitation, je mettrais cela sur le compte du métabolisme qui, augmentant lui aussi, doit conduire à une sur activité neuronale et donc augmentation des acouphènes.

    Le Pr Tsanopoulos donnant pour explication chimique des acouphènes la fermeture des canaux potassiques des cellules fusiformes des noyaux cochléaires dorsaux. Pour faire court, les ions potassiums ayant un impact sur les influx nerveux et les cycles d’échanges d’ions étant perturbés, ceci pourrait expliquer cela, certains neurones ne connaitraient plus les phases de repos d’où ce son !

    Bon, c’est vite brodé comme explication mais cela démontre toute la complexité du système nerveux et constitue au mins un début d’explication. Reste à mettre au point un médoc réouvrant les canaux potassiques mais en ciblant bien ceux des neurones incriminés et là, ce ne doit pas être simple. Tout comme les chimios ne ciblent pas que les cellules défectueuses, je présume que la complexité du développement du médoc pouvant y remédier réside au en partie dans ce point.

  • bernardcapel

    Membre
    14 novembre 2019 à 8 h 23 min

    Merci de la réponse, il est probable que la plupart des acouphéniques sont dans le même cas.

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