

Phonophobie
Phonophobie / phobie du bruit / peur du bruit. A ne pas confondre avec l’hyperacousie ou la misophonie !
Phonophobie, comment en venir Ă bout?
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Phonophobie, comment en venir Ă bout?
Bonjour,
Je suis sujet Ă une phobie des sons/bruits mais particulièrement chez moi, c’est Ă dire Ă©tant logĂ© sur une rue passante, j’entends les bruits de la rue, Ă longueur de journĂ©es, fenĂŞtres ouvertes comme fermĂ©s. Mon cerveau ne fait que focaliser lĂ dessus. Lorsque j’ai achetĂ© mon appartement je ne m’en suis pas rendu compte. Depuis je somatise beaucoup, mon oreille interceptant chaque bruit, guettant chaque passage de bus, de voiture, le bruit de la route et de bruits des Ă©coles ou enfants. Cela devient invivable et infernale: comme une envie de fuir et de ne plus se contrĂ´ler apparait. Je prends ses bruits de rue comme une agression totale de mon environnement personnel. En repensant Ă tout cela, je me rends compte que cela ne date pas d’hier. J’ai des comportements de fuites dès que j’entends des gens parler, et Ă©changer dans le train, comme si je ne souhaitais pas entendre leur conversation, ou bien je mets des Ă©couteurs pendants des heures: j’essaie toujours de changer de place; de mĂŞme au cinĂ©ma, j’essaie de fuir cet Ă©tat en faisant plus attention Ă voir si les gens vont parler que de me concentrer sur le film.. Si je vois des enfants assis Ă cĂ´tĂ© de moi dans un parc ou autre, je vais aussi me dĂ©placer dĂ» aux bruits qu’ils vont dĂ©gager. Sauf qu’Ă mon appartement, impossible de faire l’impasse sur le bruit de la rue et n’ayant pas d’autres endroits pour m’isoler, je perds totalement le contrĂ´le et je panique. Mes prĂ©cĂ©dents appartement Ă©tant sur cours, j’y Ă©tais moins sujet et ne m’en rendais pas compte mĂŞme si je pense toujours avoir cela enfoui en moi depuis des annĂ©es. MĂŞme Ă©tant Ă©tudiant, je m’Ă©tais des boules quies et chaque bruit me distrayait et me sortait de ma zone de concentration. Ou j’essayais de m’isoler autre part, comme si les discussions des autres m’Ă©taient insupportable. J’en arrive Ă vouloir ĂŞtre sourd pour ne plus rien entendre, car c’est une torture pour mon cerveau, qui entend tous ces bruits de rue Ă longueur de journĂ©e et qui m’empĂŞche de trouver la sĂ©rĂ©nitĂ©: le cerveau ne se focalisant que lĂ dessus Ă longueur de journĂ©e. J’attends impatiemment la nuit que le bruit s’arrĂŞte, que le calme revienne pour “vivre”. Je sais bien que les bruits font partie de la vie mais après des recherches poussĂ©es, je me suis rendu compte qu’il existait la phonophobie qui est la phobie des sons et je m’y suis retrouvĂ© dedans. Je ne sais pas si vous avez des solutions, des pistes Ă proposer: on me parle d’hypnose et autre. Je me demande comment mon cerveau peut essayer de faire abstraction de ces bruits en appartements dans la rue car j’y pense jour et nuit de cette idĂ©e de bruit dans mon appartement. Comme une idĂ©e obsessionnelle qui tourne en boucle et qui rends la situation invivable. Cela ne devrait pas. Cette situation dure depuis l’achat de mon appartement soit 2 ans et demi et chaque jour est une lutte un combat. L’Ă©tĂ© arrivant avec les beaux jours et donc ma phobie ne fait qu’accroitre et j’apprĂ©hende VoilĂ pour ma situation. Je suis preneur de conseil, j’envisage une TCC. Merci d’avance pour votre aide.
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