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Mes acouphènes n’ont pas disparu d’eux-mêmes, vous déformez mon propos. Je les ai gérés et ils ont disparu.

C’était plus ou moins ma question : qu’est-ce qui vous fait penser qu’il y a cause et conséquence, et non simple coïncidence ? Autrement dit, que c’est votre action qui les a fait disparaître (et qu’ils n’auraient donc pas disparu d’eux-même) ?

Ceci d’autant plus que selon la théorie de l’habituation les acouphènes disparaissent d’eux-mêmes, qu’ils sont destinés à disparaître dans tous les cas, et que ce n’est donc pas une “action” qui les fait disparaître (ou alors, peut-être dites-vous tout simplement que vous avez “décodé” l’habituation, que vous en avez déchiffré les mécanismes ?) ?

Qu’appelez-vous des “signaux transitoires précurseurs” ?

Une crise plus forte les installe en continu

Que penser alors des cas (nombreux a priori) comme les miens ? Je n’ai pour ainsi dire jamais eu d’acouphène de ma vie, deux ou trois fois très brièvement en sortant de discothèque, rien de plus. Puis j’ai eu mon traumatisme sonore il y a 11 ans, et ils n’ont jamais cessé depuis. Quelle est votre interprétation ?

Il n’y aura donc jamais de médicament miracle mais des protocoles adaptés qui se mettront en place selon les pathologies.

C’est une évidence.

8% de patients qui résistent à tout traitement.

Là j’avoue que je me pose des questions sur un tel chiffre. Depuis 11 ans que je parle d’acouphènes (et d’hyperacousie) autour de moi, que j’écoute, etc. je me suis rendu compte qu’il y a un nombre extrêmement élevé d’acouphéniques autour de nous, et que la grande majorité d’entre eux semble le vivre mal… Il me semble qu’on est très loin des 8%.

Ceci dit, il est vrai que beaucoup d’entre eux sont mis dans la case “a bien réagi au traitement” par les thérapeutes (je ne parle pas de vous ici, vu que je n’en sais rien) alors que sont des personnes qui ont simplement cessé de consulter, n’ayant trouvé aucun soulagement. C’est donc tout l’inverse. Lorsqu’on leur demande comment ils vivent leurs acouphènes, ils disent “ça va”. Mais dès qu’on creuse un peu, au bout de cinq minutes, on s’entend répondre “c’est très dur, mais je n’en parle plus, personne ne comprend de toute façon et les médecins n’ont rien à proposer”. Donc ça semble plutôt relever de la méthode coué (“je vais bien tout va bien”, en espérant finir par s’en convaincre) qu’autre chose.

Pour tout dire, je n’ai rencontré durant toutes ces années qu’une très faible proportion d’acouphéniques qui disent bien vivre leurs acouphèniques ou d’ex-acouphéniques aujourd’hui guéris. Mais alors, vraiment très faible… Donc de tels chiffres me surprennent toujours. Ca me fait penser à Eric Zemmour qui parle de “batailles de chiffres”, argumentant à juste titre qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres.

Ce qui me dérange également c’est lorsque vous dites que ces 8% ne guérissent pas parce qu’ils ne veulent pas guérir (et ne me dites pas ici que je déforme vos propos). Comme je vous l’ai déjà dit, cela me semble être un terrible manque d’humilité, compte-tenu du fait qu’aucun traitement n’est efficace à 100%, pour quel problème que ce soit. Or là on se trouve en plus en présence d’un sujet très complexe, puisqu’il touche au cerveau.

Quant à votre dernier point… Oui j’ai ressenti un malaise face à votre agressivité, ici mais surtout sur Facebook. C’est le moins que l’on puisse dire. Un malaise en particulier parce que je n’ai toujours pas compris ce qui a pu causer cette explosion de colère de votre part surtout que, comme je l’ai dit et répété, je n’ai jamais critiqué vos produits. Cela donne le sentiment que vous détenez le savoir et qu’aucune discussion n’est possible.

Et je parle d’agressivité mais le mot est faible. Vous m’avez par exemple grosso modo traité de cinglé (et vous avez accordé le même traitement à une autre personne d’ailleurs).

Si vous contestez cela, je peux vous rafraîchir la mémoire en recopiant ici-même vos propos.

Un comportement qui, comme je l’ai dit, me surprend encore plus de la part d’un thérapeute qui dit un peu plus haut “je ne suis pas dans le conflit de personne” et qui parle d’un “besoin de s’exprimer dans un climat apaisé et en toute confiance”. Pourquoi alors cette violence ?

Si vous m’expliquez ce qui a causé ce déchaînement, je suis tout à fait prêt à l’entendre.

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[Membre Inconnu]

Ces chiffres sont bidon, même les personnes qui n’ont aucun problème auditif entendent un tout petit bruit parasite quand ils sont dans le silence… C’est normal qu’ils en ait de “temps en temps”, et que ca ne les gêne pas…

“dans tous les cas, nous avons une solution” (surtout si vous avez une carte bancaire qui fonctionne…!)

quelle blague, la pub est complètement ratée, insulter sa cible, bof… pas besoin d’être docteur pour savoir ca pourtant… “les personnes souffrant d’acouphènes sont des stréssés de base”, j’adore

Il pourrait peut être s’accrocher se coller des oreilles avec un bruit continu pendant ne serait ce qu’une semaine, pour essayer, non?

[Membre Inconnu]

des oreillettes ***

[Membre Inconnu]

“L’acouphène, associé ou non à l’hyperacousie, amplifie et modifie certains sons comme ceux des voix ou des bruits de pas sur une moquette. Plus on évite les bruits, plus on risque de souffrir d’hyperacousie, l’oreille devenant intolérante aux sons courants. En effet, en perdant de sa dynamique, les seuils d’inconfort auditif se rapprochent de ceux de l’audition normale.” du site Stop Acouphènes.

le niveau… c’est pathétique
est peut être docteur, mais ne sait pas faire des phrases en francais…
je suis gentille de corriger la copie

[admin]

Donc si je vous suis bien vous citez une étude qui dit que parmi la population française globale (population totale, qui comprend donc les acouphéniques + les non acouphéniques) on trouve 8% de personnes qui souffrent d’acouphènes permanents pour appuyer votre théorie selon laquelle 8% des personnes parmi celles qui ont des acouphènes sont condamnées (parce qu’elles ne veulent pas guérir etc.) ?

Ou alors vous vous servez de cette étude pour dire que 8% de la population française totale a des acouphènes qui ne peuvent être guéris, soit 100% des personnes qui ont des acouphènes permanents ? Je sais que vous n’avez jamais eu d’acouphènes permanents. Vous en concluez que ceux qui ont des acouphènes permanents sont tous condamnés à vie ?

Quel est votre propos exactement ?

Auriez-vous un lien vers l’étude en question pour que nous puissions voir de quoi il est question exactement ?

Par ailleurs, j’avais déjà vu les résultats de cette étude quand elle est sortie, et je constate surtout qu’il est dit depuis longtemps que 10 à 15% maximum de la population a des acouphènes au moins “de temps en temps”… Cette étude a montré que le chiffre est en réalité très supérieur, puisqu’elle parle de 35%.

J’en profite pour raconter que j’ai discuté au tout début de mes acouphènes avec un des spécialistes les plus connus en France sur la question des acouphènes. Il me disait alors qu’il estimait qu’entre 5 et 10% des acouphéniques les gardaient “à vie” (= pendant de longues années au moins) malgré les traitements suivis, mais il reconnaissait que ce n’était qu’une estimation de sa part car aucune étude sérieuse ne pouvait permettre de connaître un chiffre à ce sujet. Quelques années plus tard, il m’a dit que des études un peu plus “fiables” sont sorties depuis sur la question et indiquent que ce chiffre se situerait (conditionnel, parce que cela reste très approximatif) plutôt autour de 20%, ce qui l’oblige à remettre en partie en question son modèle et ses théories (parce que l’air de rien, une personne sur cinq qui ne répond à aucun traitement, ça fait beaucoup, donc il est difficile de tous les ranger dans la case “profil psychologique particulier”).

En tout cas malgré nos divergences de point de vue, ce spécialiste s’est toujours montré très humble sur la question et très ouvert, dans le sens où il reconnaît ses limites, ses erreurs et essaie de les corriger pour aider les acouphéniques.

Et jamais au grand jamais il ne m’a jeté à la face que je ne guérirai jamais parce que selon vous je suis, je vous cite, “un cas d’école pour la psychiatrie”, entre autres joyeusetés.

D’ailleurs, vous parlez de “faire le vide autour de nous” (les fameux 8% qui ne veulent pas guérir), et j’ai vu qu’après m’avoir agressé sur Facebook vous m’avez bloqué. C’est un comble 🙂

Pour tout dire, je suis inscrit sur Facebook depuis des années (2007), j’y ai été assez actif, j’ai discuté d’une grande quantité de sujets avec un grande nombre de personnes, ça a été parfois des discussions assez vives, notamment sur des sujets “politiques”. Au final, malgré les (nombreux) désaccords, parfois très forts, il est rarissime de tomber sur quelqu’un totalement fermé à toute discussion, fermé au point de tout simplement “supprimer” son interlocuteur, ce qui est un comportement d’une grande violence.

Avec @chips_itou d’ailleurs nous avons eu ici-même des débats enflammés ;-), nous avons des points de désaccord, et il est certains qu’avoir un bruit continu dans la tête a tendance à stresser un peu, donc à rendre irritable. Donc un peu de tension n’a rien de surprenant. Mais on ne s’est pas “bloqué” pour autant.

Une seule personne m’avait bloqué jusque là sur Facebook, une personne par ailleurs très instable psychologiquement, donc en y réfléchissant après coup et au vu d’autres éléments cela ne m’avait pas surpris à l’époque, et je me disais que cela resterait un cas isolé.

Félicitations, vous êtes le deuxième.

Je sais d’ailleurs que vous avez bloqué au moins une autre personne au même moment, pour une raison que j’ignore. Je crois que c’est plutôt ça, faire le vide autour de soi, non ?