[orion]

@lulu68,

‘soir !
n’essaie pas l’Aotal, ça ne fonctionne pas.
Je ne sais plus depuis combien de mois je le prends, ça ne fait rien…
Si ce médicament fonctionnait sur les acs, il serait prescrit depuis longtemps. 🙂

[orion]

J’ai une autre collègue qui m’a dit qu’elle a eu des acouphènes pendant 4 jours.
Elle m’a dit qu’elle allait suivre un traitement homéopathique, c’est lié à la médecine chinoise.
Okayyyyyyy !!!!

Je lui ai calmement répondu que ça ne servait à rien. Qu’étant sourde de naissance sur une oreille (elle a le nerf auditif trop court) et à un âge où se déclare la presbyacousie, il y avait pas mal de chances que ce soit du à cela.

Bon, je pense qu’elle va quand même prendre des granules.

[junkers]

Bonjour @Orion,
Yep tu as raison, le nom de la discipline se traduit par “sophrology”. Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que l’équivalent des sophrologues de chez nous porte chez eux un autre nom (et en plus effectivement, c’est nettement plus développé ici ce genre d’approche), donc c’est un concept qui n’est pas très parlant pour eux.

Je suis sur France acouphènes oui mais je n’y passe que très rarement. En fait le seul forum sur les ac que je fréquente régulièrement c’est TT.

Je pense que dire “la sophrologie va vous aider” peut donner surtout lieu à un malentendu (Je prends cette phrase hors contexte car je n’ai pas pu visionner le reportage, qui ne semble plus dispo sur m6play). La sophrologie peut effectivement aider à gérer le stress qu’occasionne l’acouphène mais n’a aucun pouvoir sur l’acouphène lui-même. Donc ouais, parler de sophrologie comme solution au problème peut être agaçant oui, je comprends.

[orion]

Je vais vider ma colère ici, car je pense que ça ne vaut pas la peine d’ouvrir un fil.
(Déjà, d’ailleurs, on voit ici que je suis agacée par la mode de la sophro, donc, c’est logique. 🙂 )

Pour rappel, j’ai commencé à avoir des acs en 2012.
Il est très difficile de savoir quelle était la cause, car il n’y a pas eu de trauma sonore à proximité.
L’ORL de l’AFREPA a décrété que c’était le deuil de ma mère qui a déclenché hyper et acs.
Je n’y ai jamais cru. Disons qu’il faudrait m’expliquer pourquoi les autres deuils dans ma vie ne m’ont pas provoqué d’acs, hein…

Et aujourd’hui, je viens de découvrir que le médicament que je prenais à l’époque pour une lombalgie peut déclencher… des acs :
http://www.doctissimo.fr/medicament-IXPRIM.htm

Voilà comment les ORL font des diagnostics à l’emporte-pièce alors que le médicament est potentiellement en cause.

Ce médicament Ixprim est proche dans son fonctionnement de l’Effexor. Ils ne sont pas dans la même catégorie, mais agissent de manière similaire (avais-je lu).
Or, en 2001, quand j’ai eu de l’hyperacousie forte, j’arrêtais… l’Effexor.
Comme par hasard.

Le Ixprim, je me souviens l’avoir arrêté net.

Donc, je suis énervée, car jamais un ORL n’avouera que la cause potentielle du déclenchement des acs et de l’hyper sont ces merdes, dans mon cas.
Je suis énervée aussi, car dans les deux cas, on m’a donné ces médicaments pour une lombalgie non-lésionnelle. C’est à dire que j’avais simplement des tensions musculaires et on peut traiter sans médicaments surpuissants (le Ixprim, je me souviens, ça agissait très fort !).
J’ai une dent contre les médecins, pas tous, mais je trouve qu’ils déconnent souvent.

Voilà, je suis contente d’avoir dit ma colère. Ça ne change rien, mais bon.

[junkers]

Désolé d’apprendre ça. C’est assez révoltant en effet. Ils sont censés être dignes de confiance.. C’est pas très sérieux..
Tes acouphènes sont forts ?

[ikem]

Je te comprends @orion, je partage complètement ton ressenti, particulièrement parce-que je suis dans le même cas que toi vis-à-vis des médicaments ototoxiques, tiens j’ai déjà pris de l’ixprim par le passé dit donc.

Le médecin de qui me suis au service audiologique (que j’avais pris pour un membre de l’AFREPA au début), m’a dit que souvent une liste d’effets secondaire d’un médicament était faite pour que les sociétés qui les commercialisent puissent se couvrir au cas où, mais il n’avait pas bien l’air d’y croire (enfin c’est ce que j’ai ressenti), bien qu’il est néanmoins été clair concernant l’ototoxicité des AINS, d’ailleurs c’est affiché dans les couloirs de l’hôpital. Je me demande si les médecin en général sont soumis à un lobby des industries pharmaceutique ou si tout simplement ils ne veulent pas y croire, s’ils se disent que ça va toucher seulement 1 personne sur 10 000, c’est pas suffisant pour prendre des précautions, mais si c’est toi cette personne là, comment on fait.

[orion]

junkers : Ils sont censés être dignes de confiance

Eh oui, c’est ça qui me met en colère. Mais, en fait, ça me rend triste. Je constate que ma confiance disparait. Alors que nous avons besoin de médecins.
Dans mon entourage, j’ai carrément des personnes qui ne mettent plus les pieds chez le médecin.
À plusieurs reprises, des personnes m’ont signalé que les médocs que je prenais était inadaptés (trop forts) et j’ai continué à avoir une confiance naïve dans le corps médical. Je m’en veux de cette confiance neuneu.
À un moment, 3 personnes m’ont dit : «mais qu’est ce que vous faites sous Lamaline ?!». Je suis allée consulter pour un deuxième avis, le médecin m’a opérée, et hop ! problème réglé ! J’ai avalé beaucoup d’Ibuprofène et de Lamaline pendant 6 ans pour rien.
Il y a quelques mois encore, j’étais sous Androcur. Mon ORL m’a dit : vous vous rendez compte de ce que c’est ? Moi : bah non.
C’est le médecin qui me l’a prescrit, tout va bien.
Quand l’ANSM a signalé le danger de l’Androcur en septembre dernier, j’ai contacté ma médecin pour arrêter, elle m’a parlé très sèchement.
Elle l’a remplacé par un autre médicament : quand on lit la notice, ça correspond exactement à ce que j’ai. L’Androcur, non. Et, en plus, ce dernier est connu comme «risqué» depuis longtemps. Je ne comprends pas.
Je suis hyperlaxe, conséquence : j’ai mal tout le temps. On ne remédie pas à ça avec du Ixprim ou de l’Effexor. C’est comme pour les acs, il faut s’habituer (habituation ! 😀 ) à sa douleur et adapter son mode de vie à la douleur chronique. En cas de lombalgie ou cervicalgie aiguë, il y a la kiné.

C’est ça que je dénonçais, Ikem, des prescriptions fortes inadaptées. Qui évidemment font prendre un risque. Alors que normalement, le médecin doit commencer par tester le moins risqué.

Il est possible que la raison soit simplement, oui, la soumission aux labos pharmaceutiques, mais il est possible que des histoires de coûts pour la sécu soient en jeu. Par exemple : des séances de kiné coutent plus chères que du Ixprim (même si le kiné est sous-payé comme c’est pas possible). L’opération que j’ai eu coûte plus chère que l’Ibuprofène et le Lamaline.
Comme nous vivons dans un monde où le fric est roi…

Un précision, Ikem : médicament ototoxique, ça signifie qu’il est toxique pour les oreilles. Ixprim n’est pas ototoxique, il peut déclencher des acouphènes. C’est différent.
Par ailleurs, il faut voir si tu as pris du Ixprim à proximité ou pendant le déclenchement des acs.

Tes acouphènes sont forts ?
Actuellement, j’en ai un qui est assez fort (cocotte-minute party, par moment). Mais le plus dur était l’hyperacousie et elle est partie, et je suis contente ! 🙂

[ikem]

@orion oui c’est vrai que je m’emmêle les pinceaux et la ligne est parfois flou pour moi entre “ototoxique” et qui “peut déclencher des acouphènes”, du coup un à partir du moment où il n’y a pas d’ototoxicité ça doit être réversible à l’arrêt du médicament sans conséquence c’est ça ?

[orion]

Ikem,

je ne sais pas du tout.

[junkers]

Il existe des tableaux très détaillés sur l’otoxicité des médicaments. Où on apprend que certains peuvent nuire à l’audition, tandis que d’autres peuvent entraîner des troubles vestibulaires (et d’autres, les deux). Il faudrait que je retrouve ça.