Le Silence
Le silence intérieur, le silence extérieur, le monde du silence perdu pour cause d’acouphène… On en... Voir la suite
Le cerveau a besoin de silence
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Le cerveau a besoin de silence
Le cerveau a besoin de silence pour se régénérer. Intuitivement nous le savions tous depuis longtemps, mais c’est désormais confirmé par la science. Michel Le Van Quyen en a fait un livre, paru en mars 2019, Cerveau et silence.
France Inter y a consacré un article. Extraits :
Deux minutes de silence par jour suffisent à ralentir les battements cardiaques. Avec Michel Le Van Quyen, analyse des besoins du cerveau en silence pour sa régénération. […]
La manière dont le cerveau évacue les toxines a été découverte en 2012 par la chercheuse américaine Maiken Nedergaard. Elle a appelé ce système, le système “glymphatique” en référence aux cellules gliales (qui forment l’environnement des neurones).
Cellules qui par le biais du liquide cephalo-rachidien évacuent ces fameuses toxines. Elle a donc découvert que l’évacuation était plus efficace lorsque l’on se repose (en particulier pendant le sommeil, d’où le fait que l’on “récupère” pendant cette phase). […]
Il fait par ailleurs référence à la chercheuse Gloria Mark qui a étudié les “open space”. Les conclusions sont alarmantes. La concentration des salariés sur une tâche est en moyenne de 11 minutes (avant d’être interrompus par une autre tâche). Par la suite ils auront besoin d’environ 25 minutes pour de nouveau se concentrer sur la tâche.
L’accumulation de ces interruptions constitue ce que les psychologues appellent une surcharge cognitive […] sentiment qui peut aller jusqu’à la douleur physique.
Source : Pourquoi notre cerveau a besoin de silence ?
Michel Le Van Quyen dirige un groupe de recherche à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Élève de Francisco Varela, il s’attache depuis une dizaine d’années à mieux comprendre l’épilepsie, en particulier grâce à la technique du “neurofeedback”.
Septembre 2017 : Michel Le Van Quyen se réveille frappé de paralysie. Surmenage, diagnostique-t-on, avant de prescrire un repos absolu.
Au début, cette inaction lui pèse, puis la surprise se produit : le silence dans lequel il est plongé lui fait du bien et l’aide à surmonter la maladie. Il décide alors de mener l’enquête.
Nous en avions l’intuition, les neurosciences l’expliquent désormais : lorsque nous favorisons le silence acoustique, mais aussi attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état très particulier. C’est cette déconnexion qui l’aide à se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurodégénératives. Mieux : le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, voire la construction de notre “moi”.
Si les grandes sagesses d’Orient et d’Occident l’ont déjà compris, aujourd’hui la science atteste des stupéfiants pouvoirs du silence : à nous de nous en emparer.
Personnellement ça me parle totalement.. J’ai d’ailleurs mon cœur qui bat vite, voire très vite, en permanence, depuis l’apparition des mes acouphènes en 2003. Ce qui, n’en doutons pas, contribue à alimenter les acouphènes. Cercle vicieux…
Faites-vous le même constat ?
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