J’ai abordé ce sujet car chez un intervenant sur le forum (chaos17), je constate une forme de misophonie, comme chez moi.
La misophonie, je connais depuis bien longtemps (bien avant mes troubles auditifs).
Pour moi, ça n’est pas bien grave. Je pense que certaines personnes ont un rapport très émotionnel, très affectif et culturel aux sons.
On adore certains sons, certaines musiques et de l’autre côté, certains sons nous sont difficiles à supporter et je ne vous parle pas de supporter certaines musiques qui nous déplaisent. 🙂
Ce n’est pas le cas pour tout le monde. Certaines personnes sont presque totalement indifférentes aux sons. Ils les ressentent globalement neutres.
Je connais des personnes qui peuvent écouter du Beethoven comme du Rihanna comme si c’était la même chose.
Je crois que l’on peut expliquer (en partie, hein !) le déclenchement de mes acouphènes et de mon hyper par une forme de misophonie initiale.
Ex. : j’ai eu des voisins bruyants la nuit pendant des années. J’ai leur ai
dès le début demandé de faire attention. Ils n’ont jamais rien voulu changer à leurs habitudes. Donc, j’ai porté des boules Quies pendant 7/8 ans (je ne sais plus).
Ex. 2 : je travaille dans un open-space. Les bruits de certains m’irritent (voisine qui mâche son chewing-gum bruyamment, musique que je n’aime pas à supporter pendant des heures), contrairement à la majorité des collègues qui supportent bien ces sons.
Qu’a fait Orion ? mettre un casque.
Or, que fait-on quand on met un casque et des boules-quiès ? : une privation sensorielle.
Le cerveau considère, à ce moment-là, qu’il n’entend pas bien. Il augmente donc les sons.
Et c’est là que probablement mes acouphènes (augmentation d’un son intérieur) et mon hyperacousie (augmentation des sons extérieurs) s’est déclenché. Les dates correspondent.
C’est une hypothèse.
Bien sûr, le problème initial n’est pas ma misophonie. Ce sont les nuisances sonores générales !
Mais la partie émotionnelle que l’on peut présenter aux sons à une conséquence.
À mon avis.
J’espère avoir été claire dans l’explication de mes hypothèses.
Tout ça pour dire que j’aimerais bien que l’on traite concrètement cette misophonie en parallèle de l’hyper. J’ai vu qu’il existait des exercices, mais je ne connais personne
pour m’appliquer cette thérapie.
En plus, la misophonie n’est pas encore reconnue comme trouble. C’est un peu normal.
Je pense que ça fait partie d’un problème psychologique plus général.
Ou pas.
Ce qui est bizarre, c’est que c’est quand même très caractéristique : les gens sont rendus furax par des sons de même type.
Il suffit de lire un forum consacré à la misophonie pour se dire : ah oui ! c’est comme pour moi !
C’est pour toutes ces raisons que j’aurais aimé échangé sur ce sujet.
Ici.
Même si la notion de misophonie y est sans doute très mal vue. À cause de tous les médecins (et personnes de l’entourage) qui confondent hyperacousie et aversion au bruit (misophonie).