Bonjour, si vous avez lu tout le fil de cette discutions, vous avez sûrement trouvé mon post qui décris le problème il y a un peu plus d’un an.
Pour ma part c’était dès suite d’un concert ou le son avait démarré trop fort, le tout dans un contexte de stress, les murs de la salle de ce concert me rappelant des mauvais souvenirs.
Au début comme vous j’étais désemparé. J’ai pas mal écrit sur le forum à la recherche de solution. J’en ai parlé à un voisin à qui s’était arrivé il y a une 10aine d’année et qui m’avait répondu que ça lui était passé et que c’était « dans la tête « . J’en avais également parlé à mon pharmacien qui en avait déjà fait l’expérience et qui m’avait dit que c’était parti en quelques semaines mais qu’il lui restait une « sensibilité « .
Aujourd’hui, avec le recul, j’ai bien compris que c’était « dans ma tête « .
Je met volontairement « dans la tête » entre guillemets parce que je sais que c’est insupportable lorsque l’on est touché par l’hyperacousie. Cela donne au hyperacousiques une dimension de culpabilité que je comprends évidemment puisque j’y étais confronté.
Pour ma part cela a duré 4 mois. Si j’avais voulu ça aurait continué encore jusqu’à aujourd’hui.
Il faut savoir une première chose, les craquements d’oreilles sont normaux. Notre oreille est un organe extrêmement performant qui inclu une « sécurité » ´ c’est le réflexe stapédien. Le réflexe stapédien sont deux muscles qui se contractent involontairement dans l’oreille interne, ayant pour fonction de protéger l’oreille pendant un très court instant, moins de 50 millisecondes, des sons forts qui pourraient l’endommager.
Le réflexe stapédien peux être déclenché par des sons très forts comme le cri d’un oiseau, de la vaisselle qui tombe, etc… Il peut aussi être provoqué, lorsque l’on écoute une musique, même si elle n’est pas forte, pour le peut qu’on la vive. On peut aussi provoquer ce réflexe en baillant. Tout cela est normal.
Le Seuil sonore de déclenchement du réflexe stapédien est réglé par le cerveau, a un stade où l’on a pas facilement la main, comme la gestion du stress ou encore les variations du rythme cardiaque. Il suffit d’avoir été en contact avec un son fort conjugué avec une situation de stress pour que l’ on fasse croire au cerveau que le problème découlants du stress vient de ce qui rentre dans l’oreille et non d’un autre paramètre externe (séparation, forte période de stress etc…).
Concernant les acouphènes, on en a tous depuis la naissance pour la plupart. Le fait de mettre des bouchons d’oreilles, augmente la perception de ces acouphènes puisque qu’il y a beaucoup moins de sons qui rentre dans l’oreille pour les masquer.
Au sujet des bouchons d’oreilles, si ils sont portés 24h sur 24, déclenchent des symptômes d’otite, pouvant être interprété également à tord comme un symptôme d’hyperacousie.
Pour finir, je me suis pas mal renseigné sur la méthode OreBlue en me rapprochant d’un groupe Facebook. Cette méthode marche pour 6000 euros vous êtes guéris.
Non pas que je fasse de la pub, vous pouvez faire cette méthode chez vous gratuitement qui consiste simplement à réhabituer l’oreille et le cerveau En se réhabituant progressivement à vivre sans boules Quies. Le tout dans un contexte de sérénité pour que le cerveau déprogramme l’hyperacousie de la même manière qu’il l’a déclenchée.
Moi pour ma part j’ai fait un travail sur moi et j’ai progressivement arrêté les boules Quies. Je faisais ma cuisine et ma vaisselle en posant le plus délicatement possible les instruments qui sonnent fort quand on les posent et qu’on les entrechoquent.
Je me suis remis à écouter de la musique avec un volume sonore très progressif sur la durée.
Pour finir, voici les choses importantes à savoir :
– L’hyperacousie n’est pas une fatalité.
– L’oreille ne provoque jamais de douleurs au sons, c’est le cerveau qui interprète cela en douleur, il n’y a pas de nerf dans l’oreille pour faire voyager la douleur jusqu’au cerveau.
– Tout comme c’est écrit dans le site OreBlue, il ne faut pas surprotéger ces oreilles avec des bouchons au risque d’empirer l’hyperacousie, sans que ce soit définitif, rassurez-vous.
– Le syndrome d’hyperacousie est à juste titre appelé syndrome d’hypervigilance, parce que lorsque l’on est touché par le problème, on se met à faire très attention au fonctionnement de ces oreilles et on se rends compte de choses qui sont normales, mais auquel on n’avait jamais fait attention auparavant comme les craquements d’oreilles ou bien les acouphènes. Ajoutant un stress non négligeable qui peut alimenter le cercle vicieux de l’hyperacousie.
Voilà mon témoignage. Aujourd’hui je suis guéri à 100% alors qu’à l’époque je n’en menait pas large.
Bon courage à vous, rien n’est irréversible du côté de l’hyperacousie. N’hésitez pas à vous forcer à bailler de temps en temps pour détendre un peu vos oreilles a géométrie variable !