Urgent essai clinique. thérapie susan shore

  • orion

    Membre
    29 mars 2018 à 13 h 04 min

    Bah… on est dans le fil «Urgent essai clinique. thérapie susan shore», même si certains nous parlent d’autres thérapies, on sait pas pourquoi.

    Bis repetita :
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5863907/

    ^^

  • david

    Membre
    29 mars 2018 à 17 h 12 min

    Petite question, vous vos acs vous les entendez uniquement dans les oreilles ou sont ils aussi montés au cerveau ? Moi pendant 4 ans je les entendais bien localisés dans les oreilles mais depuis décembre dernier grosse claque ils sont passés au stade supérieur direction in the brain.. là je sais pas si la thérapie de Susan sera efficace..

  • orion

    Membre
    15 avril 2018 à 20 h 59 min

    Je souhaiterais préciser un truc à propos de ce que j’avais écrit page 2 :

    De ce que j’ai compris du premier test sur vingt humains :

    – Deux testés ont vu leur acouphène disparaître temporairement.
    – Pour huit autres : baisse de moitié de l’intensité de l’acouphène.
    – Et pour les dix restants, testés en placebo (juste le son dans les oreilles sans stimulation électrique) : stagnation ou aggravation des acouphènes.
    (Ça, ça signifie qu’il n’y a pas d’effet placebo, tout le monde était testé en double-aveugle.)

    Comme l’essai était randomisée en double aveugle, ce sont les 20 testés qui ont vu leur acouphène s’améliorer :
    Pendant 4 semaines, 10 personnes suivaient le vrai traitement et 10 suivaient le faux traitement. Ensuite, pendant 4 semaines, le traitement a été inversé : les dix en faux test sont passés en vrai traitement et les vrais traités initialement en faux traitement.
    Et donc, il y a eu une amélioration sur l’ensemble des testés.

  • winterhascome

    Membre
    15 avril 2018 à 22 h 05 min

    @didierherman

    Pourquoi deux techniques qui ne marchent pas, mises ensemble devraient marcher?
    Et bien pour des raisons neurophysiologiques.Les cellules fusiformes des NCD sont connectées et au nerf auditif et à d’autres nerfs. Le tout selon une disposition particulière. Stimuler l’un et l’autre dans un ordre ou dans un autre a un effet de potentialisation ou d’hyperpolarisation à long terme, ceci fonctionne en modifiant le fonctionnement des membranes cellulaires, en particulier les canaux ioniques.Et les résultats ont l’air massifs, et de plus en plus forts en fonction de la durée de traitement.

    Tu peux lire l’article de Shore, en particulier l’introduction, ou ma synthèse sur le forum.

  • orion

    Membre
    16 avril 2018 à 7 h 08 min

    Par ailleurs, la méthode Shore ne mixe pas les thérapies sonores Tomatis / Oreblue et la Stimulation magnétique transcranienne du centre Falguière.

    Tomatis (et son dérivé Oreblue), c’est de l’écoute de musique modifiée, avec conseils bienveillants.
    Shore envoie le son de l’acouphène. Ce n’est pas une thérapie sonore.

    La Stimulation magnétique transcranienne vise le cortex.
    La stimulation électrique de Shore est somato-sensorielle (stimule une partie du corps).

    Pour le résultat, lire ce que vient d’écrire winterhascome au dessus.

    Ensuite, évidemment, on ne peut que le répéter, seul l’avenir nous dira si la thérapie de Shore fonctionnera suffisamment pour être commercialisée.

  • winterhascome

    Membre
    17 avril 2018 à 23 h 14 min

    @david

    Il n’y a pas de raison que le traitement de Shore ne fonctionne pas aussi une fois la localisation “montée dans le cerveau”. En fait le dérèglement s’effectue certainement depuis le nerf auditif (moindre décharges), vers les noyaux cochléaires. Les noyaux cochléaires vont se retrouver ainsi en difficulté du fait de cette moindre sollicitation. Ça va en quelque sorte mal coder le silence. Certainement les stimulations venant du niveau somato vont se retrouver dans une proportion nouvelle, ce qui va, tout combiné, modifier l’équilibre de la membrane, mettre en échec les processus d’inhibition. Donc la source de la surexcitation c’est les noyaux cochléaires. Après il y a du plus et du moins, avec le temps c’est pas étonnant que ça varie. Mais la localisation, je pense n’est pas un obstacle. En effet, la surexcitation va ensuite migrer de noyaux en noyaux, très mécaniquement, jusqu’au cortex. Mais le signal va passer par le colliculus qui localise le son. On peut comprendre que sursollicité, il localise le son dans la tête et plus exactement dans l’oreille. Mais cette localisation est un phénomène “cérébral central” dans tous les cas. Et il ne faut pas oublier que l’ac est quand même un son sans stimulation externe, donc sa localisation est en réalité toujours fausse.

    Moralité si la méthode Shore calme les noyaux cochléaires, pas de raison que le reste du circuit ne se calme pas, c’est mécanique.

    Regarde mon petit topo 😉
    https://www.oreille-malade.com/forum/acouphene/essai-de-synthese-sur-les-recherches-en-cours-shore-tzounopoulos

  • david

    Membre
    18 avril 2018 à 1 h 06 min

    Merci @winterhascome tu me rassures un peu, mes acs sont tellements forts et envahissants en ce moment que j’ai du mal à me dire qu’une thérapie quelle qu’elle soit puisse en venir à bout. J’espère que l’hiver va pas être trop long je suis en train de geler sur place ! j’ai lu ta synthese tu t’es sacrément remué les méninges, ça permet d’y voir un peu plus clair c cool, ça avance, doucement mais ça avance..👍

  • orion

    Membre
    27 mai 2018 à 22 h 36 min

    Ouille, ouille, ouille !

    Je viens de lire sur Tinnitus Talk que les hyperacousiques ne sont pas retenus pour les essais. À cause du son, apparemment.
    C’est à vérifier, bien sûr, peux-être que les forumeurs se trompent.

    J’ai un peu l’impression que les traitements vont être réalisés tels qu’actuellement :
    il faudra traiter l’hyperacousie avant de passer à ce traitement des acouphènes.
    Je pense que quand Shore affirme que les patients les plus atteints passeront par un traitement plus invasif, je crains qu’il s’agisse justement de l’hyperacousie.

    Pour rappel, une des échelles de gravité de l’acouphène est sur 4 niveaux (en gros, de mémoire) :
    1 – acouphène non invalidant
    2 – acouphène invalidant
    3 – acouphène avec hyperacousie qui se calme après l’exposition au bruit.
    4 – acouphène avec hyperacousie qui se calme longtemps après l’exposition au bruit.

  • winterhascome

    Membre
    28 mai 2018 à 15 h 08 min

    Sauf à penser que les sons qui seront envoyés sont super élevés, tout porte à croire que la thérapie de Shore pourrait être praticable et efficace contre l’H. Peut-être que les plus sévères des H ne pourraient pas subir le traitement mais je crois que l’enjeu n’est pas là.

    c’est comme dans les essais de médicaments : ils ont des critères très stricts d’exclusion. L’idée est de produire des données solides et donc de contrôler les variables au maximum. Certainement qu’ils excluront les H, mais ils excluront aussi certainement les patients ayant d’autres maladies pouvant donner des acs, ils excluront sans doute ceux qui prennent des traitements anxio ou AD, AED, etc.

    Tout cela sert à contrôler l’étude et à produire des résultats exploitables. Ca ne veut pas dire que la thérapie ne fonctionnera pas sur les autres malades et les consommateurs d’AD AED, etc.

    L’étude est une chose (particulièrement rigoureuse et délicate) la prescription et l’efficacité aves les interactions multiples en est un autre 🙂

  • orion

    Membre
    28 mai 2018 à 21 h 28 min

    Oui, je sais bien que l’étude concerne exclusivement les acouphènes.

    Peut-être que les plus sévères des H ne pourraient pas subir le traitement mais je crois que l’enjeu n’est pas là.

    C’est bien pour cette raison que l’exclusion des hyperacousiques (si l’info est vraie) m’attriste.
    On n’a rien pour eux. On s’en fout, quoi. Et c’est pourtant un enjeu, un vrai.
    Ce n’est pas un reproche à l’équipe de Susan Shore, c’est un constat.
    Moi, je vais beaucoup mieux, mais je n’oublierai jamais par où je suis passée avec l’hyper.

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