13 – Bouches-du-Rhône – Marseille
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Aix-en-Provence, Arles, Marseille, Istres…
Spécialiste acouphène Bouches-du-Rhône
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Description du groupe
Aix-en-Provence, Arles, Marseille, Istres…
Spécialiste acouphène Bouches-du-Rhône
ORL Bouches-du-Rhône
Institut IMERTA
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Crédit photo : Le Vieux Port de Marseille (Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France), vu de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Garde
Rivotril
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Je ne comprends pas le procès qui a été fait à ce médicament.
En fait, certaines personnes comme toi n’ont pas d’accoutumance, ni de symptômes de sevrage lorsqu’ils arrêtent le rivotril. Mais ton cas est assez rare, tu as beaucoup de chance.
Mais pour beaucoup de personnes, c’est très difficile d’arrêter ce médoc, et pour plus de 20 à 30 % des personnes, arrêter ce médicament est un véritable enfer, car leur corps (et leur cerveau surtout) gère très mal ce médoc, devient dépendant et ne parvient pas à se remettre facilement d’un traitement par benzodiazépine.
C’est mon cas. Je suis hyper sensible aux médocs, et j’ai commencé le témesta en février 2017, j’ai essayé de me sevrer (pourtant très très lentement) entre avril et mai, et j’ai eu un violent retour de symptômes, avec hypersensibilité auditive, aggravation de ma dépression, idées noires, etc…
J’ai dû remonter ma dose , et la remonter encore pour revenir à un état à peu près stable.Donc oui, le rivotril et benzo, ça peut aider ceux qui ne sont pas hypersensibles, mais pour d’autres c’est limite dangereux. Tout le monde ne réagit pas pareil.
Après rivo et benzo, si tes ac et ton hyper ont des origines gaba, ça les fait baisser (moi, c’est le cas, hélas. Hélas, car ça veut dire que ce medoc marche mais que je vais devoir augmenter les doses très souvent et un jour m’en sevrer et là, ça va pas être de la tarte.)
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Mais pour beaucoup de personnes, c’est très difficile d’arrêter ce médoc, et pour plus de 20 à 30 % des personnes, arrêter ce médicament est un véritable enfer, car leur corps (et leur cerveau surtout) gère très mal ce médoc, devient dépendant et ne parvient pas à se remettre facilement d’un traitement par benzodiazépine.
@blendman : c’est vrai que j’ai lu à plusieurs reprises les effets secondaires dus au sevrage du Rivotril. Mais peut-être est-ce le surdosage qui en est responsable ? Il est évident que les personnes, comme j’ai pu le lire, qui prennent une dizaine de gouttes à chaque prise auront beaucoup plus de difficultés à se sevrer que quelqu’un qui en prend 3 ou 4. Mais n’est-ce pas vrai également pour bien d’autres médicaments qui, eux, sont toujours prescrits librement ?
Après, il est vrai que chacun réagit différemment à tous ces produits chimiques. J’ai personnellement eu une expérience EPOUVENTABLE avec le Zopiclone (prescrit en remplacement du Rivotril lorsqu’il y a eu la restriction de prescription). A peine avais-je commencé le traitement que j’ai sombré dans la dépression la plus totale : idées suicidaires, neurasténie… Ça a duré trois jours, jusqu’à ce que je comprenne ce qui me mettait dans un tel état. Reprise immédiate du Rivotril (à toute petite dose, toujours), et tout est rentré dans l’ordre. Aujourd’hui, je n’en prends plus, sauf lorsque j’ai une crise d’acoupènes aigüe. Bon courage à tous, compagnons du désespoir… -
Bien sur que ces médicaments la sont des poisons, rien qu’en voyant les effets indésirables. Je suis en train de me sevrer de l’alprazolam et ça va, je ne galère pas du tout. J’ajoute que le Zolpidem (similaire au Zopiclone) m’a rendu hyperacousique.
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En fait, ça dépend toujours comment on se sèvre de ces médocs.
Il faut le faire très très lentement si on en a pris longtemps ou une forte dose.Ce sont des poisons sur le long terme, mais ça peut aider de manière ponctuelle.
Moi, le témesta m’a baissé mon hyperacousie quand j’en ai eu besoin en février (c’était infernal et ça m’a sauvé).
Mais depuis, je suis obligé d’en reprendre sinon, mon hyper redevient ingérable et même pire qu’avant.Je sais que je vais devoir me sevrer, mais j’espère que mon hyper redeviendra alors supportable.
@picolo : tu as arrêté brutalement le zolpidem ? si oui, ça peut être ça qui t’as rendu hyperacousique.
En fait, il faut toujours arrêter très lentement pour que le cerveau ait le temps de réparer les effets de ces médicaments.Pour les benzos (alprazolam, temesta…), le cerveau n’aime pas ça, et il a tendance à fermer les récepteurs à gaba petit à petit pour éviter les effets de ces médocs. D’où la nécessité d’augmenter les doses pour que ça fasse toujours effet.
Il faut ensuite se sevrer très lentement pour que le cerveau réouvre les récepteurs à gaba. Si on arrête brutalement, le cerveau n’a pas le temps de se “réparer” correctement, il est probable qu’en route des récepteurs à gaba restent fermés très longtemps.
@Hurlevent : ça ressemble à un symptôme de sevrage du rivotril ton expérience.
Tu as arrêter quelques jours le rivotril pour voir si tu n’avais pas ces effets-là, sans rien prendre à coté ?
En fait, tu continues d’en prendre chaque jour ? -
J’avais testé le rivotril il y a qq années.
ca ne m’a pas aidé pour mes acou et mon hyper mais au moins je pouvais dormir.Je connaissais des gens qui prennaient aussi du rivotril mais ils avaient des trous de mémoire. Ils faisaient ou disaient des trucs et ne s’en souvenaient pas le lendemain.
Moi je n’ai pas eu ca heureusement
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@blendman : en fait, j’avais arrêté le RIVOTRIL depuis pas mal de temps (mon fond de flacon était même périmé… ). Et puis j’ai eu une rechute assez sévère. Mon généraliste m’a donc prescrit le Zopiclone. Ça a été une véritable descente aux enfers. Mes proches ne savaient plus quoi faire. Du coup, au bout de trois jours de ce calvaire, j’ai arrêté ces maudits cachets et me suis jetée sur mon RIVOTRIL périmé. Une nouvelle fois, ce médicament m’a “sauvée”. J’ai dormi comme un bébé et le lendemain, tout s’est arrangé, le moral est revenu, les idées suicidaires ont disparu. Puis lorsque je me suis sentie bien, j’ai de nouveau arrêté, sans problème. Jamais je ne pourrai dire du mal de ce produit, malgré tout ce que je lis. Il y a quelques jours, alors que je suis sous anxiolytique (à petite dose hein), j’ai eu une crise et ai eu la sensation de sombrer à nouveau dans le cauchemar. Les sons étaient assourdissants et dans les deux oreilles. J’ai pris mon Broma et avant d’aller dormir (sachant que je ne pourrais pas sans aide), trois gouttes de RIVOTRIL (je garde précieusement ma petite réserve). J’ai fait ça deux jours et à présent, tout est rentré dans l’ordre. Tu vois, pas de problème de sevrage ou d’accoutumance en ce qui me concerne.
@claire : oui, le RIVOTRIL m’avait également été prescrit pour dormir. Il ne soigne pas les acs. Je n’ai jamais eu de problème de mémoire avec lui, Dieu merci.
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Je pense que les problèmes de mémoire arrivent surtout aux gens qui les prennent en restant éveillé.
Moi j’avais des cachets pas de gouttes je ne sais pas si ca change quelque chose.Mais j’ai quand meme eu du mal a les arreter enfin y’avait pas que le rivotril je prenais aussi du tétrazépam et de l’alprozolam. Et au début de l’arret je ne savais pas dormir ensuite ca a été mieux.
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Bonjour à tous,
Pour info, il est toujours possible de se faire prescrire du Rivotril par un neurologue.
Ces derniers ne sont pas très au courant de nos pathologies mais c’est généralement assez simple quand on trouve un médecin compréhensif.Une fois l’ordonnance initiale délivrée, votre médecin traitant peut la prolonger durant un ansans avoir à consulter de nouveau un neurologue.
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Si le rivotril doit être prescrit par un neurologue, c’est parce qu’il y a eu des abus. Certaines personnes se le faisaient prescrire sans raison, juste pour “se défoncer” avec (en prenant de grosses doses).
Donc, ils ont décidé que le rivotril ne serait plus prescrit que par les neurologue (pour la 1ère prescription), pour éviter ces cas-là.@Hurlevent : je comprends. Si tu l’utilises de temps en temps, par ci, par là, les problèmes d’accoutumance ne viennent pas tout de suite, car ton cerveau a le temps de se remettre en place rapidement.
le pb, c’est lorsque tu l’utilises tous les jours pendant plusieurs mois par exemple. là, l’arrêter peut devenir beaucoup plus difficile.On a des problèmes de mémoire si on prend des fortes doses ou au tout début d’un traitement (avec une dose quand même assez forte). Moi, c’était le cas au début avec le témesta.
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@sirwilliams et @blendman : la neurologue que je suis allée voir il y a quelques années a, dans un premier temps, refusé catégoriquement de me prescrire du Rivotril (alors que j’avais une lettre de mon généraliste pour appuyer et expliquer ma demande). Elle m’a dit que les acouphènes étaient une pathologie tout à fait supportable, qu’il y avait bien pire dans la vie, des maladies beaucoup plus graves et qu’elle m’invitait à me tourner vers d’autres formes de soins (acupuncture, hypnose, etc… ). J’ai presque dû la supplier pour qu’elle accepte de me faire une ordonnance, ce qu’elle a fini par faire à contre coeur et en me précisant que c’était la première et la dernière fois qu’elle accédait à ma demande, que ce n’était pas la peine de revenir la voir pour ça l’année suivante. C’est pourquoi je disais que je gardais précieusement ma petite réserve, même si c’est périmé je m’en fous. Il semblerait que certains spécialistes soient plus conciliants et plus humains que d’autres.
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