Travaillez-vous ?

travailler

Bonjour à la communauté d’Oreille Malade.

Une petite question. Parvenez à exercer une activité professionnelle malgré vos troubles auditifs ? Si oui, comment faîtes-vous ? Si non, cette situation est-elle due à vos troubles auditifs ?

Personnellement, je suis en recherche de travail, mais vu mon état persistant d’hyperacousie, mon avenir m’inquiète beaucoup… Pourquoi avons-nous cette fragilité, insoignable qui plus est… Saleté.

Merci pour vos réponses.

Amicalement,
Marc


Meilleure réponse :

marc,as tu pensé à vivre de ta plume?etre écrivain public,travailler ds l’édition,corriger ds copies d’examen ,donner des cours particuliers,devenir secrétaire particulier?AIDER LES PERSONNES à faire leurs papiers,soutien scolaire(“tps apres la classe),bref 1 activité pro ,qui te permettrait de gagner ta vie ,ss souffrir;renseigne toi pr les concours administratif:travailler en salle d’archive,je l’ai fait:silence totale!!entierement isolée de l’extérieur!tu as aussi les gardes d’hopitaux,ou faire parie d’une assos ,qui s’occupent des vieilles personnes(garde de nuit);veilleur de nuit aussi,mais il faut 1 formation!courage marc,tu trouveras!amicalement,cecile


Autres réponses :

Pour te répondre en “version courte”… Je suis aujourd’hui installé à mon compte, et je pense que si ces troubles auditifs ne m’étaient pas tombés sur la tête à l’époque, beaucoup de choses auraient été (très) différentes durant ces années.

Au final, devant l’incompréhension des autres, s’installer en freelance / indépendant me semble être une solution à sérieusement envisager dès lors que les acouphènes et/ou l’hyperacousie sont handicapants. Au fond, l’attitude des “autres” – collègues, clients, supérieurs, stagiaires, etc. -, en tout cas pour ce qui est de certains d’entre eux, est peut-être au moins aussi difficile à vivre que les troubles auditifs en eux-mêmes.

Après évidemment, tout dépend de ton activité professionnelle, de ton expérience, et de la possibilité idéalement de travailler à domicile. Tu recherches quoi comme type de travail ?

Je te souhaite beaucoup de courage…


Merci pour ta réponse. Je “recherche” actuellement dans le domaine du travail social, en tant que conseiller en insertion pro (la blague) mais pas que… D’autres secteurs du social m’intéressent beaucoup et j’ai également une formation en communication. Mais malheureusement, je ne vois plus du tout avoir un job dit “normal”. Je suis au plus bas, tant d’un point de vue moral qu’auditif. J’écris pas mal, ce qui me permet de tenir, mais y’a des moments, comme là, au je vois pas le bout… Et ces putains d’acouphènes qui en remettent une couche, quand Silence aimerait se faire présent…
On se dit que ces choses n’arrivent qu”aux autres, mais à 25 ans, je suis gravement MALADE. Je le réalise doucement.
Mais même sortir dans la rue, aller faire ses courses, aller voir des amis sont devenus des parcours du combattant.
“Peux-tu baisser le son” 1000 fois, et tous ces travers du quotidien qui sont devenus des lignes.
Je ne veux plus m’en vouloir, car j’ai vraiment fait le con avec mes oreilles. Oui je me dis, que ce serait arrivé un jour ou l’autre. J’en peux plus. Et c’est pas du courage qu’il faut mais de la folie pour tenir…


Merci Cécile pour tes conseils. J’y ai pensé figure-toi, à devenir écrivain public, mais j’espère encore que ma situation s’améliore… Et puis j’ai encore du mal à m’imaginer diminué, à me sentir “manquant”. Ce trouble résonne en moi comme les prémisses de la mort. Je suis entre deux, entre l’espoir de guérir (même partielle) et l’acceptation d’un mal incurable. C’est pas facile tout ça mais malgré mes propos alarmistes, je demeure positif, notamment le matin, quand réveillé mais pas éveillé. Les acouphènes ne sont pas encore là, et je me sens entier… Durant cet instant, aux allures de moments, je demeure plein d’espoir. Y’a aucune angoisse, aucun stress. C’est con mais rien que de penser à ces émotions me gonflent d’espoir.

Bisous les gens.


Bonjour

Je suis atteinte d’hyperacousie depuis peu et travaille dans un bureau. Je peux continuer à travailler grâce à un aménagement de mon poste. Je reste relativement isolée dans un bureau calme avec des protections auditives et répond le minimum possible au téléphone dont la sonnerie est au minimum (mais déjà trop forte). Ce n’est pas facile tant au niveau du moral que physiquement et quand la fin de la journée arrive, la douleur et la fatigue sont au max mais pour l’instant je tiens. Je pense que tout dépend du poste et de l’entourage qui joue le jeu ou pas (mes collègues me ménagent beaucoup et font le moins de bruit possible en ma présence. Le reste du temps récupération au calme. Mais du coup l’isolement est au rendez vous et tout l’entourage est”puni avec nous”
Courage

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