Lo-fi
Des bruits. Ni ma voix, ni mon rire, mais des bruits insupportables, des parasites, des vrombissements, des bourdonnements, des crissements, des bruits de cascades, d’éboulements, de moteurs. Des acouphènes. Des sons inventés par l’oreille. En permanence, jour et nuit, et encore plus quand Maman ferme les yeux.
Je n’ose pas trop lui demander ce qu’elle ressent. J’ai cherché dans le dictionnaire. “Sensation auditive perçue en l’absence de tout stimulus extérieur.” Fausse blonde, faux bijoux, faux bruits. Une Maman en toc, en miettes, en ruines.
Géraldine Maillet, Acouphènes
Extrait de la définition de lo-fi selon wikipedia
Si l’expression Lo-fi touche en premier lieu à la qualité sonore de l’enregistrement (low-fidelity – en opposition à haute fidélité ou hi-fi), celle-ci a pris un sens nouveau au début des années 1990 pour définir l’émergence d’un genre musical en soi. Largement inspirés de la sonorité rock garage des groupes psychédéliques des années 1960 (The Seeds, 13th Floor Elevator, The Kingsmen) et des vagues punk (Television, Patti Smith, Sex Pistols), noise music (Sonic Youth, Boredoms), Neil Young et college rock (R.E.M., Camper Van Beethoven, Beat Happening) des années 70 et 80.
Les groupes se réclamant du Lo-Fi se sont rapidement imposés en tant qu’instigateurs d’un des mouvements majeurs de la scène indépendante américaine de l’époque.
[…] L’idée que la qualité douteuse de l’enregistrement contribuait à l’impact artistique de l’œuvre était alors devenue la règle parmi les groupes du genre.
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