Les médecins généralistes aiment l’argent. Les spécialistes l’adorent.
Carte de France des médecins, par département : répartition du nombre de médecins exerçants (généralistes et spécialistes)
En substance, on constate que :
- Les Parisiens sont nombreux. Et pétés de tunes. Surtout intra-muros, en fait. Et un peu à l’ouest. Les riches, quoi. Parce qu’ailleurs ça grouille de populace mais c’est que des pauvres. En plus ils ont de vraies maladies, ces cons. Ça rapporte pas et c’est d’un ennui…
- Les Marseillais ont beaucoup de médecins. Là ce sont tous les glandeurs du sud-est qui ont fait leur fac dans le coin et qui, pour rien au Monde, n’accepteraient de s’exiler dans le Grand Nord. Pas même pour tout l’Or des Parisiens. En plus y a du vieux en pagaille et s’il y a du pauvre en veux-tu en voilà, y a l’Etat qui subventionne. Bref, on s’en met plein les fouilles et on se la coule douce.
- Les Chtis sont gâtés. Pour une fois, me direz-vous. Encore faut-il s’entendre sur la définition du mot “gâtés”. Il faut dire qu’avec tous les consanguins que l’on trouve là-bas, les tares sont non seulement nombreuses mais probablement très intéressantes pour quiconque étudie la génétique. Tiens d’ailleurs, puisqu’on parle de consanguins, on voit bien que, proportionnellement à sa densité de population, la Bretagne est également bien dotée en docteur. Il n’y a pas de hasard.
- En quatrième place ? On trouve les Lyonnais. Bah, le Lyonnais, c’est toujours pareil… C’est un peu comme ce bon élève très sérieux mais un peu limité, toujours au premier rang, toujours le doigt levé et qui gravité entre la 3ème et la 7ème place de sa classe, tout au long de sa scolarité. Sérieux et appliqué. Applique bien les consignes. Mais ne vous scotche jamais à votre chaise par une remarque brillantissime. Généralement, ce bon élève est une bonne élève. Généralement, le Lyonnais est donc une fille. Et les médecins aiment les filles.
- Le trio des relégables : la Lozère, la Creuse et le Cantal – visiblement, Chantal n’a pas oublié que le fromage dans l’histoire. Le vieux est parti mourir au soleil depuis longtemps, le jeune s’est cassé pour trouver du travail, l’arabe a la CMU et le juif tire les ficelles loin de là : il reste qui à soigner, là-bas ? Et surtout, qui est prêt à bosser pour une misère après avoir suivi sept ans de gavage de crâne et de murges estudiantines gratinées ? Sûrement pas le médecin qui souhaite manger du foie gras plutôt que du choux (fût-ce-t-il gras, d’ailleurs).
Pas si Maboul, le Docteur…
Source : Carte de France des médecines : répartition par département [lien supprimé car le site n’existe plus]
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