Acouphènes subjectifs et objectifs
“Il existe des acouphènes qui sont tellement bruyants qu’il est possible de les entendre en écoutant directement dans vos oreilles !“, nous affirme Robert Dehin en préambule de cet article sur le site Passeport Santé.
Mais qui c’est donc, Robert Dehin ?
Un journaliste de vulgarisation médicale scientifique et auteur qui a signé, entre autres, Dr Aloès, L’Aloe Vera, plante médicinale, paru aux éditions Quebecor en 1992 et traduit en plusieurs langues.
OK OK
Vulgarisation médicale, donc.
Mais qu’est-ce donc, une vulgarisation ?
Vulgariser
(verbe transitif)
Mettre une connaissance à la portée de tous.
Répandre l’usage d’une chose.
OK OK
Il ne me semble donc pas qu’il s’agit de jouer à répandre la plus grosse énormité.
Et pourtant, Robert, tu viens de battre un record là ! Ignorer la différence entre un acouphène objectif et un acouphène subjectif, lorsque l’on traite de sifflements dans les oreilles, c’est impardonnable.
Je me permets donc de rappeler que si les acouphènes objectifs peuvent, comme leur nom l’indique, être entendus par autrui, c’est en raison de leur nature différente, et non une question d’intensité.
Robert, la honte sur toi.
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Mise à jour du 30 avril 2009 :
l’article incriminé a depuis été retiré du site en question. Peut-être les personnes qui s’occupent de ce site ont-elles réalisé l’énormité des propos relayés ?
ci ce n’était que ça randy .. mais son article est vraiment en dessous de tout – rien que ça m’hérisse le poil:
Si vous n’avez d’autres choix que d’avoir à subir des niveaux sonores élevés, vous pouvez utiliser des boules quiès ou des bouche-oreilles en mousse. Cela vous sera utile dans une multitude de circonstances : au travail, en avion, lors d’un concert rock, en utilisant certains outils, etc.
Si l’on l’écoute – porter des boules quiès (sous entendu en cire) est un passeport direct pour un trauma sonore sévère.
Il ne faut surtout pas croire que l’on soit invulnérable lors d’un concert de rock qui dépasse un certain seuil du simple fait qu’on porte des boules quiés .. le bruit entre par d’autres orifices comme le nez, la bouche – ou par transmission osseuse.
Il ne parle d’ailleurs nulle part de traumatismes sonores, de baro traumatismes, de cellules cilliées abimées .. brèf .. il ne doit en effet pas connaître grande chose sur les acouphènes 🙁
Je trouve cet article plus mauvais que celui paru dans le ouest-france en février.