Caroline Franc a des acouphènes

Caroline Franc souffre d'acouphène

Caroline Franc souffre d'acouphèneLa célèbre journaliste et blogueuse Caroline Franc, également connue sous la signature Caroline Desages, souffre d’acouphènes depuis quelques mois.

C’est ce que l’on apprend sur son blog “Pensées by Caro”, dans un billet daté du 15 décembre 2015. Elle y raconte très clairement à quel point elle éprouve parfois des difficultés à penser à cause de ses acouphènes.

Extrait :

comme depuis mon zona je me traine un acouphène (récurrent depuis quelques mois mais à son paroxysme ces jours-ci) très envahissant, je n’arrive plus trop à penser. Bref, je vous laisse avec un j’aime en pointillé, parce que là tout de suite je voudrais simplement ne plus avoir l’impression que Jiji ronronne dans mon tympan. (pour mon quelqu’un c’est évidemment psychosomatique, en ce qui me concerne je penche pour une fistule artérielle) (forcément). […] (en plus la musique couvre mon acouphène, je crois que je pourrais vivre dans une fosse de salle de concert pour le restant de mes jours)

Elle en dévoile un peu plus dans les commentaires de l’article :

ça n’est pas un acouphène strident, plus un bourdonnement, au rythme de mon coeur

Un acouphène pulsatile donc, a priori. Peut-être aura-t-elle le plaisir d’en voir la fin en 2016, c’est tout ce que l’on peut lui souhaiter !

Toujours est-il que Caroline Franc dit très clairement ce dont nous sommes extrêmement nombreux à témoigner dès l’apparition des acouphènes dans nos vies : dans de nombreux cas, il ne s’agit pas d’un petit son léger et anodin que l’on perçoit dans le silence total, au moment de se coucher, comme le prétendent encore de nombreux ORL, dans le mépris des faits le plus total. Il est parfois (souvent) question, bien au contraire, d’un son qui peut se montrer extrêmement agressif et “envahissant”, pour reprendre le terme qu’elle utilise, au point de pouvoir perturber la pensée de manière importante.

Dans son malheur, elle a néanmoins de la chance, puisqu’elle a échappé au “pire” :

  • En effet, elle ne souffre visiblement pas d’hyperacousie.
  • Par ailleurs, la musique couvre son acouphène – il faut dire qu’elle parle d’un son plutôt grave, en général plus “neutre” et moins difficile à couvrir.

Elle peut donc se réfugier dans un certain “silence”, dans le sens où elle peut échapper par moments à ses acouphènes. Ce qui est loin d’être le cas de tout le monde.

Crédit photo : Caroline Franc, photo issue de son blog

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Réponses

  1. cette maladie me ronge également. cela fiat presque 4 mois que j’ai les accouphenes mais sans problèmes d’auditions. Les 1er mois sont les plus difficiles, manque de sommeil, dépression, manque de concentration, dégoûté de tout. En décembre, j’ai eu de l’otite interne aussi très douloureuse. Mais grace à cette otite interne de l’oreille droite que mes acouphènes ont disparu de l’oreille gauche. Dieu merci, je ne prends aucun medicament et j’arrive à dormir très bien. Le seule medicament , c’est de l’ignorer et de ne pas t’isoler. Je suis sur qu’un jour viendra, on trouvera un médicament. Du courage

  2. les problèmes d’audition de toute façon…

    nos “chers” savants savent bien que 10% des acouphéniques n’ont aucune perte d’audition.
    seulement 10% dira-t-on, en même temps ça fait du monde : une personne qui a des acs sans perte n’est pas un cas isolé. en plus est-on certain d’avoir des oreilles nickel vu la précision des méthodes engagées.

    ce qui veut dire tout court qu’au moins 10% des acs n’ont rien à voir avec l’ouïe et que l’orl consciencieux aiguillera intelligemment le patient vers d’autres spécialités (entre autres par exemple stomatologue, allergologue).

    ce qui signifie également que l’orl qui – au moins – n’aiguille pas le patient vers au moins une autre spécialité que la sienne…

    faisons le tour de ces attitudes : mais de toute façon si on te décèle une perte, sans aucun approfondissement sur les causes à quoi ça sert ?

  3. L’audiogramme examen archaïque, peut-être… mais le problème est que c’est le seul qui soit pris en compte (quand on veut faire reconnaître une surdité d’un point de vue professionnel…). Y-a-t-il d’autres méthodes plus probantes pour évaluer l’audition ?