Enfant sourd : discrimination à l’école et en centre de loisirs
La surdité est un handicap : non à la double peine !
Une pĂ©tition est ouverte depuis quelques mois mais l’Ă©cho vient tout juste de me parvenir : je vous en fais part aussitĂ´t.
Lucas est nĂ© avec une surditĂ© profonde bilatĂ©rale. Il est implantĂ© depuis l’âge de 18 mois, il comprend tout ce qu’on lui dit, commence Ă très bien s’exprimer oralement et se fait comprendre par signe pour le reste.
- Premier cas de discrimination : alors âgĂ© de 3 ans et 6 mois en septembre 2008, pour l’inscription en petite section l’Ă©cole de notre quartier n’a pas voulu de lui. Nous nous sommes battus tout l’Ă©tĂ© et la veille de la rentrĂ©e nous avons appris que Lucas Ă©tait acceptĂ© dans une autre Ă©cole.
- Deuxième cas de discrimination : cette annĂ©e nous l’avons inscrit en centre de loisirs pour le mois de juillet. A la base pas de problème, puis au vu de son handicap la direction nous a rĂ©duit ses prises en charge et a fini par ne plus en vouloir sans nous le dire vraiment, bien entendu, puisque cela est illĂ©gal !
Nous attendons le plus de signatures possible pour faire bouger les choses et Ă©voluer les mentalitĂ©s pour tous les enfants sourds et/ou handicapĂ©s. Ils ont droit Ă l’instruction et aux loisirs comme les autres et mĂŞme si c’est une goutte dans l’ocĂ©an on aura tous fait un petit pas vers la tolĂ©rance…
Et, je ne cesse de vous le rĂ©pĂ©ter, la tolĂ©rance, c’est bien :
(Illustration : propagande belge contre la discrimination)
Il y a juste une chose qui me chiffonne : on voudrait, surtout les parents, qu’un malentendant se sente bien avec des camardes sans ce type de souci jusqu’Ă mĂŞme pratiquer des loisirs, mais rĂ©ellement ce n’est pas si simple. Le groupe peut ĂŞtre une souffrance pour Lucas. Lui a-t-on demandĂ© ? si oui l’a-t-on Ă©coutĂ© et summum …. entendu.
Que dire, si ce n’est que tu soulèves un point très juste…
J’ai moi-mĂŞme Ă©tĂ© en classe pendant des annĂ©es avec une fille qui Ă©tait appareillĂ©e. Elle Ă©tait bien intĂ©grĂ©e, pour autant que je me souvienne. Les instits nous rappelaient de temps Ă autre son handicap mĂŞme si c’Ă©tait bien souvent superflu.
Mais qu’est-elle devenue ? Et Ă©tait-ce la meilleure solution ? Je n’en ai pas la moindre idĂ©e.