Enfant sourd : discrimination à l’école et en centre de loisirs

Concours diversité 2009

La surdité est un handicap : non à la double peine !

Une pétition est ouverte depuis quelques mois mais l’écho vient tout juste de me parvenir : je vous en fais part aussitôt.

Lucas est né avec une surdité profonde bilatérale. Il est implanté depuis l’âge de 18 mois, il comprend tout ce qu’on lui dit, commence à très bien s’exprimer oralement et se fait comprendre par signe pour le reste.

  1. Premier cas de discrimination : alors âgé de 3 ans et 6 mois en septembre 2008, pour l’inscription en petite section l’école de notre quartier n’a pas voulu de lui. Nous nous sommes battus tout l’été et la veille de la rentrée nous avons appris que Lucas était accepté dans une autre école.
  2. Deuxième cas de discrimination : cette année nous l’avons inscrit en centre de loisirs pour le mois de juillet. A la base pas de problème, puis au vu de son handicap la direction nous a réduit ses prises en charge et a fini par ne plus en vouloir sans nous le dire vraiment, bien entendu, puisque cela est illégal !

Nous attendons le plus de signatures possible pour faire bouger les choses et évoluer les mentalités pour tous les enfants sourds et/ou handicapés. Ils ont droit à l’instruction et aux loisirs comme les autres et même si c’est une goutte dans l’océan on aura tous fait un petit pas vers la tolérance…

Et, je ne cesse de vous le répéter, la tolérance, c’est bien :

signer la pétition en ligne.

(Illustration : propagande belge contre la discrimination [lien supprimé car le contenu n’est plus disponible])

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Réponses

  1. Il y a juste une chose qui me chiffonne : on voudrait, surtout les parents, qu’un malentendant se sente bien avec des camardes sans ce type de souci jusqu’à même pratiquer des loisirs, mais réellement ce n’est pas si simple. Le groupe peut être une souffrance pour Lucas. Lui a-t-on demandé ? si oui l’a-t-on écouté et summum …. entendu.

  2. Que dire, si ce n’est que tu soulèves un point très juste…

    J’ai moi-même été en classe pendant des années avec une fille qui était appareillée. Elle était bien intégrée, pour autant que je me souvienne. Les instits nous rappelaient de temps à autre son handicap même si c’était bien souvent superflu.
    Mais qu’est-elle devenue ? Et était-ce la meilleure solution ? Je n’en ai pas la moindre idée.