Karkwa, l’Acouphène et le Vrai Bonheur
Un feu d’artifice musical
Je vous parlais rĂ©cemment de Karkwa et sa chanson l’Acouphène. Le groupe a rĂ©cemment enchantĂ©, en concert, Philippe Rezzonico, journaliste chez Rue Frontenac, mĂŞme s’il Ă©met quelques rĂ©serves :
La définition des instruments durant Le Pyromane et Acouphène avait quelque chose de brouillon, au point où on entendait – peu ou pas – les nuances entre la batterie de Stéphane Bergeron et les percussions de Julien Sagot. Cela s’est ajusté par la suite, ce qui a permis de goûter aux meilleures livraisons qui soit des compositions Le Compteur et L’Épaule froide.
Il faut dire que si Karkwa Ă©tait en feu au plan musical, l’éclairagiste du groupe depuis ses dĂ©buts, Mathieu Roy, a concoctĂ© l’une des plus beaux feux d’artifice de jeux de lumière vus par ce critique depuis des annĂ©es : spots en synchronisme avec la rythmique d’Acouphène, faisceaux lumineux plongeant du plafond sur les musiciens durant Le Compteur, lumières stroboscopiques battant la mesure pour Moi-LĂ©ger ou ampoules scintillantes pour colorer L’épaule froide… Nous Ă©tions bouche bĂ©e. […]
Quand le band a conclu sa soirée avec au dernier rappel une chanson qui a été interprétée par la foule, on se disait, en effet, que ce spectacle avait ressemblé durant de longs moments à ça : Le Vrai Bonheur.
C’est ça, un bon concert. D’ailleurs, un concert devrait toujours se terminer sur Le Vrai Bonheur. Et jamais sur Acouphène.
A noter que Marc-André Lemieux de Métro Montréal a également été séduit par Karkwa.
Karkwa, un groupe Ă suivre…
Karkwa : concert gratuit (Paris) au Divan du Monde