La dépression, maladie contagieuse

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Aujourd’hui, nous avons décidé tous les trois d’en finir avec notre putain de vie.

C’est sur ces mots que s’est achevée la vie d’une famille marseillaise, dévorée par la dépression, et qui a décidé de fuir dans la mort en ce 20 novembre 2007.

Une minute de silence en l’hommage de la famille Simon a été respectée lors de l’ouverture du match Olympique de Marseille – FC Metz samedi soir, Anthony étant supporter de l’OM.

Dans une ambiance lourde et chargée d’émotion.

A noter que les joueurs marseillais ont ensuite disputé le match avec un brassard noir.

A lire sur cette sombre histoire l’article du quotidien La Provence, le suicide collectif d’une famille de libraires marseillais [lien supprimé car l’article n’est plus disponible]

Rappelons que la dépression, en plus d’être une des maladies les plus handicapantes au monde, se révèle terriblement contagieuse. Ce que l’on dit trop peu. L’entourage d’une personne dépressive doit impérativement se ménager et respirer de l’air frais aussi souvent que possible.

C’est une question de survie.

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Réponses

  1. Ce que l’on dit trop peu. L’entourage d’une personne dépressive doit impérativement se ménager et respirer de l’air frais aussi souvent que possible.C’est vrai – cette remarque! On a tôt fait de sombrer dans la dépression quand un être cher est dépressif – quel que soit la raison – d’autant plus s’il y a des raisons de l’être.J’ai failli sombrer moi même dans la dépression (ou y étais-je déjà?) – Quand sur un conseil d’un ami j’ai réussi à me détacher des problèmes qui minent les membres de ma famille. C’était une question de survie, car non seulement je tombais de plus en plus malade, mais je commençais aussi à craindre pour mon couple. De plus est, être co-depressif, ça ne servait à rien, au contraire, ça enfonçait encore un peu plus le clou. Etant dépressif, je n’étais plus d’aucune aide. Partager une souffrance oui, être compréhensif, ou essayer de l’être, mais en aucun cas vouloir alléger la souffrance d’autrui par vouloir la porter sur ses épaules, car ça ne sert à rien, ça ne diminue pas la souffrance d’autrui.J’étais au point de ne plus m’accorder d’être heureuse, de ne plus m’accorder des moments de paix et de sérénité .. du fait qu’une personne qui m’est très cher sombrait dans la déprime à cause de ses souffrances physiques.Les signes de la dépression tels que je les ai ressentie:une intense tristesse dès le reveil le matin, anxiété, palpitations la nuit, je n’éprouvais plus aucun plaisir, donc aucune motivation d’entamer une journée et d’en faire quelque chose qui ressemble à une vie.Mes journées étaient accompagnées de pensées négatives, alimentés par le désespoir de la personne souffrante qui m’était chère.Fatigue physique – et finalement maladie.Je ne dormais plus aux heures normales – nuits sur l’ordinateur, journées à somnoler .. et je mangeais tout et n’importe quoi à n’importe quelle heure de la journée!Je n’ai pas pris d’anti dépresseurs qui devraient en principe diminuer une dépression en trois ou quatre semaines – je n’avais pas envie de voir un psychologue non plus, car je savais très bien pourquoi j’en étais arrivée la! Le jour ou l’on m’avait ouvert les yeux j’ai commencé à me blinder, à fuir, appellons un chat un chat. Je me suis retirée de tout et de tout le monde pour retrouver moi même – et pour devenir consciente du fait que la manière que je gérais n’était pas la bonne, pour personne.Petit à petit je m’en suis sortie mais vraiment en mettant moi même en arrière plan – et à profiter de chaque situation ou l’on pouvait éprouver un bien-être (malgré les acouphènes et l’épée d’amoclès d’un vertige par dessus de la tête)