Vous avez l’air triste…
Vendredi 2 mai, dĂ©but d’après-midi. Je profite de ce pont (en Ă©tant tatillon, de ce RTT imposĂ© entre un jeudi fĂ©riĂ© et un samedi chĂ´mĂ©) et d’un temps enfin printanier pour aĂ©rer mon corps.
“Vous n’auriez pas une cigarette ?”
Devant ma réponse négative et voyant que je poursuis mon chemin, elle ajoute :
“Vous ne voulez pas passer un moment avec moi ?”
Surpris, je ne rĂ©agis nĂ©anmoins qu’Ă contre-temps lorsqu’elle souligne, comme pour se justifier :
“Vous avez l’air triste…”
Je souris, certainement parce qu’elle a touchĂ© dans le mille. Et me laisse emporter par mes pas.
Vendredi 2 mai, quelques heures plus tard. J’arrive Ă OdĂ©on pour y passer une soirĂ©e en charmante compagnie. “Oh, la tĂŞte que tu fais !” me dit-elle dans un grand sourire. “Tu as l’air pire que moi lĂ , qu’y a-t-il de si terrible ?”
Comment dit-on dĂ©jĂ ? Ah oui : il n’y a pas de fumĂ©e sans feu.
Ceci dit, il y a rarement de feu sans fumée.
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