J’entends siffler le train
J’ai pensé qu’il valait mieux
Nous quitter sans un adieu.
Je n’aurais pas eu le coeur de te revoir…
Mais j’entends siffler le train,
Mais j’entends siffler le train,
Que c’est triste un train qui siffle dans le soir…
Je pouvais t’imaginer, toute seule, abandonnée
Sur le quai, dans la cohue des “au revoir”.
Et j’entends siffler le train,
Et j’entends siffler le train,
Que c’est triste un train qui siffle dans le soir…
J’ai failli courir vers toi, j’ai failli crier vers toi.
C’est à peine si j’ai pu me retenir !
Que c’est loin où tu t’en vas,
Que c’est loin où tu t’en vas,
Auras-tu jamais le temps de revenir ?
J’ai pensé qu’il valait mieux
Nous quitter sans un adieu,
Mais je sens que maintenant tout est fini !
Et j’entends siffler ce train,
Et j’entends siffler ce train,
J’entendrai siffler ce train toute ma vie…
Richard Anthony, J’entends siffler le train (1962)
Il n’y a pas que lui d’ailleurs…
Un fan nous donne quelques explications sur la genèse du morceau (ainsi qu’une autre vidéo) :
Monumental tube pour Richard Anthony en 1962, “J’entend siffler le train” n’était pourtant que la face B du Ep, où le twist – encore valeur sûre du moment – occupait les places d’honneur, avec “J’irai twister le blues” et “Reviens vite mon amour” (“Lover, please” de Bill Swan). “J’entends siffler le train”, que les gamins de l’époque passaient à toutes les sauces (“J’entends pisser le chien”, “J’irai mater ses seins”, “Tu laisses trainer les mains”…) est crédité sans vergogne sur la pochette au seul Jacques Plante, alors qu’elle est l’adaptation – très réussie – de “500 hundred miles” de Bobby Darin. Avec des paroles et une mélodie tire-larmes, le morceau a rapidement gagné sa place près de chaque tourne-disques français. La chanson qui conclue le Ep se chargeant de rajouter sa couche de larmes, “J’irai pleurer sous la pluie”, sublime ballade des Cascades écrite par Carole King et très honnêtement traduite par Anthony lui-même. Snifffff
C’est marrant que tu mettes cette chanson… Ce n’est pas que j’aime Richard Anthony, mais quand mes acouphènes ont commencé, elle me revenait sans cesse dans la tête et je la chantais tout le temps, en enrageant ! Celle-la et puis aussi “Cargo de nuit” d’Axel Bauer : “Et cette machine dans ma tête…” !
Je la mettrai aussi, celle-là 😉
Bon sinon moi, celle qui me trottait dans la tête à l’époque, c’était “la boîte de jazz” de Michel Jonasz…!
Notamment…
“Un peu parti un peu naze
Je sors de la boîte de jazz
Histoire de reprendre un peu
Le cours de ma vie.”