Un pont trop loin
C’est ainsi : on vit avec la mort pendant des annĂ©es, on tangue, on swingue, on avance d’un pas, on recule de deux… Et le temps passe.
Et cette présence ne nous paraît finalement plus si singulière.
C’est un peu comme avec les acouphènes… Sauf que l’on s’habitue vraiment.
Puis un jour on s’aperçoit que l’on n’avait jamais vĂ©ritablement pris ses distances. Simplement rĂ©appris Ă regarder ailleurs. Tandis que certains, dans leur danse un peu folle, Ă force de sauts et de bonds imparfaitement contrĂ´lĂ©s, ratent parfois un mouvement.
Vacillent.
Et chutent.
Pour n’avoir pas su rĂ©apprendre Ă regarder ailleurs…
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