Nausée et RGO (reflux gastro-oesophagien)
La nausée. Reflux gastro-oesophagien. Autrement dit : RGO.
Envie de vomir. Vomir pour de bon. Une bonne fois pour toute. Vomir Ă s’en sortir les tripes.
BrĂ»lures. Le feu sacrĂ©. SacrĂ©ment douloureux. Lourdement salĂ©e, l’addition : des mois, des annĂ©es Ă se tordre au-dessus des toilettes, Ă tenir compagnie Ă une bassine bleue comme le fond de la baignoire de ma nièce tout juste venue Ă la vie.
Et ma route qui croise celle d’un mĂ©decin compĂ©tent. Humain. Intelligent. Intelligible.
La nausĂ©e qui cède du terrain face Ă un petit cachet blanc, absorption après absorption. Magie de l’inhibition de la pompe Ă protons.
Et puis, il y a un moins, une rhyno-pharyngite. Vilaine, vicieuse, hostile. Mal traitée. Et mon être maltraité. La gorge en feu, saisi de quintes de toux, convulsions imprévisibles qui me jettent au bas de mon lit au milieu de la nuit, qui me poussent dans les toilettes sur mon lieu de travail.
Plus d’un mois dĂ©sormais. Trois mĂ©decins consultĂ©s, antibiotiques et tout le tralala habituel. Et la nausĂ©e est toujours lĂ . Elle m’a vidĂ© le ventre en plein coeur de la nuit, il y a quelques heures de cela. Comme elle le fait quasi-quotidiennement depuis mi-fĂ©vrier.
Pourtant je sens bien que ce n’est plus la mĂŞme : cette force noire et malĂ©fique qui m’avait mis bas a depuis longtemps disparu.
La cuvĂ©e 2008 est gĂŞnante, certes. Mais elle n’est que le produit d’une infection. Microbienne, et non cĂ©rĂ©brale.
Une question de jours, probablement.
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