Tant qu’il y a de l’espoir…

de l'espoir

Les deux Afghans qui avaient apporté le repas vaquaient à leurs occupations sans tenir compte de la tension soudaine, presque palpable, tombée sur la pièce.

« J’ai reçu le résultat des analyses », déclara Aliz.

Elle marqua une pause, comme pour ménager ses effets. Wang l’aurait volontiers giflée, s’il n’avait craint d’être éteint comme une vulgaire ampoule. Il s’était certes préparé au moment où la sentence tomberait comme un couperet et l’exclurait définitivement du jeu, mais il avait prié les ancêtres d’intercéder en sa faveur, et même s’il était devenu trop nerveux pour établir le silence intérieur et ressentir leur présence, il avait conservé un petit espoir au fond de lui.

Pierre Bordage, Wang, 1 – Les portes d’Occident

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