Les douleurs m’empêchent de dormir

douleurs insomnie

Diminué depuis deux semaines par une douleur que les médecins n’arrivent pas à guérir, Laurent Bonnart tient le coup car la fin de saison arrive.

Interrogé en conférence de presse, le latéral droit de l’OM revient sur cette blessure :

Malheureusement, je n’ai pas des nouvelles forcément rassurantes. Même si cela n’évolue pas négativement, ça n’évolue pas non plus positivement. En fait, on ne sait pas trop… ça stagne. On fait beaucoup d’examens et on se penche vraiment sur la question mais c’est très délicat. C’est peut-être un peu trop fin pour qu’on puisse véritablement trouver ce que j’ai. Il y a deux choses qui sont embêtantes : la journée, j’ai des fourmis sous le pied et ça me gène dans mes appuis ; la nuit, ça m’empêche de dormir parce que ça me procure de grandes douleurs… je passe des nuits pas terribles depuis 15 jours en ne dormant que quatre heures par nuit, en me réveillant toutes les heures et en étant obligé de me lever pour marcher.

Finalement, on pourrait presque dire qu’il n’y a que sur un terrain de football que Bonnart se sent bien ! Mais le joueur tempère :

Disons que l’effort violent est tout de même difficile. Après Lyon et même Metz, il m’a été impossible de dormir de la nuit. Ça me tirait au niveau du nerf. Ça va bien qu’on ne joue plus qu’une fois par semaine. Mais c’est vrai que je peux quand même courir et jouer. Le plus gros problème, c’est que ça change beaucoup de choses au niveau de la récupération. C’est comme tout le monde, quand on passe des nuits difficiles, ce n’est pas toujours facile. Mes appuis sont aussi un peu bizarres donc je n’ai effectivement pas de bonnes sensations. Mais il ne reste que cinq matchs et il va falloir tenir et gérer ça. Je ne suis pas mort quand même…

(lu sur lephoceen.fr)

C’est marrant, j’aurais presque pu raconter la même chose. En largement pire, bien sûr. Et à l’exception près que dans mon cas ça ne dure pas depuis quinze jours, mais depuis cinq ans. Soit 5475 jours environ – je ne compte pas les années bissextiles.

Si seulement les gens qui traversent de telles périodes de brèves souffrances (relatives) pouvaient plus facilement comprendre les douleurs plus vives, plus hautes, plus fortes. Mais il semble que la capacité d’oubli chez l’être humain est semblable à ce qu’elle est chez n’importe quel autre animal.

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