Pavement, concert à Paris (Zénith) le 7 mai 2010 !

Pavement

Le plus grand groupe de rock du monde revient sur scène !

Pavement… Ceux qui me connaissent savent que c’est LE groupe culte à mes chères oreilles… Pavement, le meilleur groupe de rock indépendant pour moi, celui dont j’emporterais les disques si je devais quitter en catastrophe mon appartement en feu…

Je n’ai vu Pavement en concert qu’une fois, à l’Aéronef de Lille, juste avant qu’ils annoncent leur séparation. C’était au siècle dernier. Depuis, j’ai vu à trois reprises Stephen Malkmus et son nouveau groupe, The Jicks.

C’est même lors d’un de ces trois concerts que j’ai subi mon traumatisme sonore au Café de la danse.

Ils ont annoncé leur reformation il y a quelques mois, pour quelques concerts – pas de nouvel album de Pavement prévu pour le moment -, et la date parisienne est désormais connue ! Cliquez ici pour acheter les places du concert de Pavement [lien supprimé].

Pour ne rien gâcher, la première partie sera assurée par The National, un autre excellent groupe de rock indépendant… que j’ai vu également il y a quelques temps au Café de la danse.

La salle où j’ai subi mon traumatisme auditif.

J’y serai.

Bordel, je dois pas être très rancunier en fait.

(Crédit photo : Hidden Track)

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Réponses

  1. Aaahhh !!! Pavement !!! Jouent-ils toujours “Trigger Cut”, un de mes titres préférés ?
    Tu nous raconteras n’est-ce pas ???( la performance, la set-list et… les oreilles !!!)
    Sinon, beaucoup moins drôle (enfin, suis pas certain…), je crois qu’on parle de ton blog sur “Hyperblog”…
    Bonne continuation !

  2. Ça y est, j’ai les places ! Oui je compte bien vous raconter tout ça. Et ça se passera bien, j’en suis certain. Si c’est intenable avec des bouchons, j’irai péter la gueule de Stephen Malkmus après le concert :mrgreen:

    Merci pour l’info sur Hyperblog, que je ne lis pas, je le reconnais. Un ami était lui aussi tombé sur ce papier de Nono (que je n’ai donc pas lu) et voici ce qu’il m’en a dit par mail :
    “Il n’y a aucune référence nominative. Son papier est consternant, digne d’un élève de 6eme.”

    Avoue que ça donne pas franchement envie…

    L’ami en question a même voulu commenter le billet de Nono, mais celui-ci n’a – étonnamment – pas publié le commentaire.

    Pour la postérité, voici ce qu’il disait :
    “Bonjour,

    je suis un ami de la personne à laquelle tu fais référence dans ton texte. Pour info, je ne suis même pas sûr qu’il en ait pris connaissance.

    Ton papier est consternant, gratuit, insultant, sans fondement. C’est du niveau « pauvre con », « toi même ». Le pire, vu le style pompeux, c’est que je suppose que tu penses avoir fait un texte plein de finesse et d’esprit.

    Tu profites de cette tribune pour vider ton aigreur en public, c’est lamentable. Pas l’ombre d’un argument, d’une idée, juste une succession d’insultes gratuites.

    Tout ca manque franchement de classe et de hauteur.”

    Mais vu qu’il ne cite ni mon nom ni celui de mon site, il ne parle peut-être pas de moi 😉

  3. Bonjour,

    ce ne sont pas mes affaires mais je ne te cache pas que j’appréhende ce concert (à distance). Je me suis retrouvé dans un état bien pire que lors de mon premier trauma à cause d’un concert (ou le son était tout à fait soutenable), j’espère que si le son est insoutenable avec des bouchon tu sortiras de la salle malgrès le prix de la place de concert. Peut être que ce concert à valeur de symbole, je comprend. En tout cas ne surtout pas boire d’alcool. bref tu nous raconteras j’espère que ça se passera bien, personne n’est à ta place.
    bon courage

    1. Ne t’inquiète pas, j’ai refait quelques concerts ces derniers mois / dernières années, depuis que l’hyper a suffisamment diminué pour me le permettre. Je me protège bien à chaque fois et choisis bien ma place dans la salle quand j’arrive. Les gens qui m’accompagnent (là ce sera un ami, celui-là même qui m’accompagnait le jour de mon traumatisme sonore en 2003) savent que je ne prendrai aucun risque : si je sens qu’il y a le moindre danger, bien entendu, je me tire sur le champ !

      Je ne risque pas de boire d’alcool, avec les médicaments que je prends cela m’est plus que déconseillé. Ceci dit, le jour de mon traumatisme sonore, je n’avais pas du tout bu d’alcool hein, ne va pas t’imaginer des choses ! 😛

  4. non je m’imagine rien, j’ai bu pas mal d’alcool le jour de mon 2 ème trauma car j’avoue que ça + musique ça me fait planer dans l’espace. je pense que ça à anésthésié mes oreilles et peut être rendu moin resistantes, et qui a surement fait que je n’ai pas senti le moindre danger… :-(et maintenant je plane plus du tout. Alors je disais ça au cas ou 😉

  5. j’étais hier soir au concert de pavement au Zénith. Rien à dire, cette salle est toujours dotée d’un son aussi exécrable. En première partie, The National débute (à 20h pétantes, comme annoncé sur le billet. pas intérêt d’être scotché à une bière dans un troquet du coin, sinon on les rate..). Set carré, vraiment un très bon groupe. le son est correct, pas trop fort. Malgré tout, les cuivres sont inaudibles (les mecs sont quand même huit sur scène, dommage d’en entendre que six et de laisser les deux autres au chômage technique). Les morceaux s’enchaînent avec délice). Puis déboule Pavement, et là c’est le drame. Que la setlist soit conçue comme une sorte de best-of géant de leurs tubes, passe encore. Mais ce son, mes amis, ce son…Une nouvelle fois, je me dis en sortant de là « plus jamais le Zénith!» . Après Iggy, les white stripes, les beastie boys, et que sais-je encore, je devrais pourtant le savoir, le son de cet endroit est une plaie pour mes menues oreilles. Trop fort, basse saturée, le groupe joue certains titres façon Kiss (comprendre j’envoie du gros riff bien lourd), au détriment de l’aspect plus bricolé d’antan. Malkmus, chemise rouge bucheron ouverte sur un t-shirt col en v mauve de chez american apparel (vive les kids..) a plutôt la classe. Et le bassiste ressemble à jack Black dans Rock academy, c’est drôle. Bref, on les a vu, on est content mais pas tant que ça. Comme d’habitude, à trop attendre d’un concert, on sait ce que ca donne en même temps, hein!:-)

  6. Très peu de temps pour un compte-rendu là tout de suite, je m’y attelle dans quelques jours. Une chose est sûre : le son était BEAUCOUP trop fort, absolument intenable sans bouchon (même pendant quelques secondes) pour ma part. J’y étais présent avec un ami qui a lui aussi enfilé ses bouchons d’oreille immédiatement.

    Sinon, une excellente soirée, je vous en dis plus très bientôt ! 8)

  7. Bon allez, je me lance maintenant sinon je ne vais jamais le faire 😳

    Pour ce qui est du look… Personnellement ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Malkmus aurait aussi bien pu ne ressembler à rien, pourquoi pas être déguisé en Grincheux, en Schtroumpf grognon ou en Nono, ça n’aurait en rien affecté mon jugement de la soirée. Enfin, si peu… C’est avant tout la musique qui m’intéresse : lorsque je vais assister à un concert, je ne vais pas à un “spectacle”. C’est un peu la différence, dans le monde du foot, entre être un supporter et être un Footix : on ne vit pas la même chose selon son optique.

    Avant toute chose, je remets une couche sur le volume sonore largement excessif : c’est proprement scandaleux lorsque l’on se rend à un concert dans une salle comme le Zenith de risquer sa vie de la sorte sans en avoir conscience le moins du monde !

    On le sait, au-delà de 100dB on risque une lésion auditive au bout de 15 minutes d’exposition. A 110dB, l’oreille d’un être humain normalement constitué ne tient pas deux minutes ! Et à 120dB… l’espérance de vie d’une oreille est inférieure à 30 secondes.

    Je n’avais pas de décibel-mètre sur moi (et je ne compte pas m’en procurer un, pour tout vous dire) mais je suis à peu près sûr que durant tout le concert, notamment la partie Pavement, le son a tourné autour de 110dB. Soit près de 2h30 sous un tel déluge de décibels, sachant que durant l’entracte le Zenith a cru bon de laisser les potards quasiment à fond, histoire d’être bien sûr de bousiller un maximum de gens. Et c’est ce même genre d’abrutis qui va ensuite se plaindre de la baisse des ventes du disque, des mesures prises par un Etat “liberticide” si ce n’est “facho” contre les lieux d’expression publique, par exemple et au hasard des baisses de subvention… Ces mêmes imbéciles qui lancent des pétitions sur Facebook et compagnie pour s’offusquer d’un “manque de liberté dans notre pays qui n’aime pas ses jeunes”.

    Franchement, ces gens là, pour reprendre une expression de ma douce et tendre… J’ai envie de dire : qu’ils crèvent.

    Mais qu’ils aient la décence de le faire en silence.

    Surtout que le Zenith, qui a effectivement une acoustique dégueulasse mais pas tellement pire qu’une salle comme l’Elysée Montmartre, semble être un multi-récidiviste du traumatisme sonore.
    A relire pour mémoire ce billet effarant :
    https://www.oreille-malade.com/my-bloody-valentine-zenith-paris/

    “Plus jamais ça !”, comme dirait l’autre.

    Bref. Fin – pour le moment – de mon petit coup de sang. 😈

    Le concert en lui-même :
    – The National :
    Déjà vu au Café de la danse en première partie de Low il y a quelques années de ça. Au Zenith, la richesse du son du groupe se trouve réduite à sa plus simple expression par la bouillie sonore envoyée par la salle. Le groupe a cependant l’envie et l’énergie de nous faire entrer dans son monde et ça finit par payer. Pour ceux qui ne connaissent pas, néanmoins, à écouter impérativement sur disque pour se faire une vraie idée. Ils en valent franchement la peine. Sans prendre le moindre risque, on peut dire que leur concert à venir à l’Olympia en fin d’année sera très certainement d’une bien meilleure qualité au final.

    – Pavement :
    Difficile d’être objectif tant ce groupe est culte pour moi. En fait, à mon sens, Pavement c’est non seulement le rock indépendant des années 90 mais tout un pan de l’histoire du rock à eux seuls.
    Là encore, du gros son fort peu subtil mais qui se prête bien à certains titres : Stereo en particulier sera un des plus réussis de la soirée alors qu’il n’est pas, je pense, le plus remarquable de leur discographie.
    En fait, si je dois comparer au concert que j’avais vu d’eux en 99 à l’Aéronef de Lille, on a perdu en finesse ce qu’on a gagné en énergie. On sentait le groupe vraiment heureux d’être là et de rejouer tous ces “vieux” titres qui ont marqué leur vie – et la nôtre – de manière indélébile. J’ai été frustré de devoir garder mes bouchons de A à Z mais, n’étant pas suicidaire, c’était la seule décision à prendre…
    Les premiers albums ont été, comme je m’y attendais, largement plus représentés mais c’est surtout Terror Twilight qui brillait par sa quasi-absence (uniquement un sympathique Spit on a stranger en début de set).

    C’était long, c’était bon, et j’en aurais bien redemandé, à l’abri de mes Pianissimo. Mais je me suis dit que peut-être certaines oreilles avaient miraculeusement survécu à cette soirée et qu’un simple titre de plus aurait pu avoir raison d’elles…

  8. c’est chaud c’est ouf. bloody V encore pire, les assasins. Moi je me suis tappé mogwai qui parait il sont des tarés aussi mais HEUREUSEMENT (car j’avais déja de l’hypèracousie) c’était dans une salle à orléans (astrolabe) assez pointu sur la limitation de décibel. Leur truc (mogwai) c’est de partir à la fin du concert tour à tour en posant les instru sur les amplis pour faire un bon larsen. (groupe à éviter donc, surtout que en concert c’est une bouilli leur son…)

    1. Aïe, Mogwai… Oui ce sont de vrais tarés eux. Je n’oserai pas aller les voir maintenant que je sais ce qu’ils font. J’ai lu plusieurs compte-rendus de leurs concerts, également des interviews (“quand on vient voir Mogwai, on sait à quoi s’attendre”) : c’est quasiment toujours un déluge de décibels digne de Roissy et le pire c’est que ces Môssieurs de Mogwai se plaignent de la loi française qui leur empêche de monter librement à 130db. Vraiment envie de les aligner contre un mur et de les fusiller, eux ! 😈

      Au Café de la danse il y a quelques années il y avait eu bagarre entre l’ingénieur du son de la salle et l’ingénieur du son du groupe : ce dernier montait le son à des niveaux ahurissants, au mépris total de la santé du public (et dire que c’est justement au Café de la danse que j’ai eu mon traumatisme sonore… Il a dû y avoir beaucoup de casse lors du passage de Mogwai). Le pire c’est que le public, ignorant comme toujours qu’on était en train de leur faire un enfant dans le dos (avec du gravier…), était du côté du groupe et hurlait contre ce pays de fachos “trop pas dans l’délire” pour réclamer toujours plus de bruit.

      Y en a qui doivent encore en faire des cauchemars bien salés. Et je ne parle certainement pas des membres de Mogwai évidemment.

  9. hm quand même! ben le coup du larsen à la fin du concert ça faisait vraiment “et maintenant acouphènes pour tous”, foutage de gueule ouvert. Quand j’ai compris que ces groupes qui apportent tant de bonheur autour d’eux peuvent au passage détruire quelques vies je suis vraiment tombé de mon nuage, la grosse claque…

  10. ..! en tout cas j’ai bien tenu à ce concert. Et 4/5 mois plus tard alors que je n’avais presque plus d’hyperacousie je me suis repris un trauma dans un festival en extérieur ou le son était bien moin fort. l’exposition était plus longue certe mais quand même, cette maladie est imprevisible restez vigilant…

  11. J’ai vu 2 fois Mogwai… Une fois en festival plein air : INSUPPORTABLE malgré les pianissimos !!! Lors du dernier 1/4 d’heure du set, je voyais tout le monde se mettre les doigts dans les oreilles… pour moi, ce n’étais pas possible à cause des bouchons, mais si j’avais pu…
    Puis en 2006 ou 2007, dans une petite salle cette fois. Et là, à ma grande surprise, le son était tout à fait supportable. Enfin, j’avais toujours mes bouchons quand même, faut pas déconner !!!

    1. Pour la petite salle, ça me rassure un peu : je pensais que même dans leur salle de bain ils auraient pu faire tomber les murs, ces cons là !

      Personnellement j’aurais dû voir Mogwai fin mai 2003, au festival Primavera de Barcelone. Mais c’était bien peu de temps après mon traumatisme sonore et malgré les bouchons et le fait que c’était en plein air c’était absolument intenable évidemment (je précise que j’avais acheté les billets avec un ami bien avant mon traumatisme auditif, évidemment… je n’ai pas voulu annuler car je refusais ce qui m’arrivait, pour faire court).

  12. tu as donc fait un festival juste après ton trauma? J’ai fais la même chose ne comprenant pas, n’acceptant pas ce qu’il m’arrivait. C’était le festival d’harras, superbe cadre et comme c’est en pleine ville ça joue franchment pas fort. pas + de 100 db je pense…

  13. Héhé j’ai eu un traumatisme sonore au Zénith aussi! Devenue hyperacousique, je ne peux plus retourner en concerts de ma vie, je supporte même pas certains bars voir les fêtes avec de petites enceintes mises fortes…

    Zénith go to HELL…