Qu’importe notre système auditif…

Bob Mould

[…] Passé ce moment d’excitation initiale, Mould a beau calmer le jeu, il assume pleinement son statut de parrain de la noisy pop et du rock alternatif américain, à fort volume donc, histoire également de bien mériter son pseudonyme/anagramme de LoudBomb. Qu’importe notre système auditif, qu’importe également les œuvres solo de Mould – un très rapide sondage à la sortie du concert révélera que peu des fans hardcore présents ce soir comptent écouter “District Line”, dernier album en date -, difficile de ne pas être aux anges après s’être pris en pleine poire “Celebrated Summer”, “I Apologize” (Hüsker Dü) ou “If I Can Change Your Mind”. Un concert pour vieux cons durs d’oreille, me direz-vous. Oui, mais un concert de légende, comme disait la réclame.

BOB MOULD – Paris, Le Café De La Danse, 28/05/2008

(lu sur le webzine POP News, sous la plume de Guillaume [lien supprimé car l’article n’est plus disponible])

Comme d’habitude, pas une mise en garde, pas un avertissement sur les dangers, rien. Tout juste une allusion qui montre que l’auteur de ces mots est au courant des risques – et encore, les connait-il réellement ? – mais clairement insuffisante pour que son lecteur le soit.

Tout au plus peut-on penser, à la lecture de ce papier, qu’à fréquenter chaque semaine, pendant des années, des concerts de rock, l’on pourrait voir son acuité auditive diminuer plus rapidement que le citoyen lambda.

Bien au contraire, puisque l’on nous dit que jouer très fort c’est assumer pleinement son statut de légende du rock. Et puis après tout, c’est tellement bon !

Autant baiser sans capote en somme. C’est effectivement bien meilleur.

D’ailleurs, à qui viendrait donc l’idée saugrenue de se protéger lors d’un concert ? Se protéger de qui ? De quoi ?

Et pourtant…

C’est dans ce même Café de la Danse que j’ai subi mon traumatisme auditif, le 14 avril 2003… avec les conséquences que vous connaissez.

Effectivement, qu’importe ton système auditif, Guillaume de POP News. C’est vrai… D’ailleurs, si je pouvais, je m’en ferais bien une guenille sur laquelle j’irais dégueuler les matins de détresse.

Contenus connexes

Déjà près de 3000 membres ! ➡ Je m'inscris sur Oreille malade ⬅

Articles liés

Réponses

  1. “Passé ce moment d’excitation initiale, Mould a beau calmer le jeu, il assume pleinement son statut de parrain “

    En résumé, ce petit sodomite de Guillaume bandouille comme un trans au réveil quand son mac déplumé lui gueule d’aller tapiner. Guillaume aime le travail bien fait. Il s’applique donc consciencieusement à racoler les petits minets du rock en mal de sensations fortes. Les gros tatoués (ou “bears” pour les pédérastes) sont des exemples de virilité et de fausse révolte pour ceux qui cachent mal leur désir de soumission à un adjudant armée d’une Fender ou d’un fusil mitrailleur.